Aller au contenu principal

[Inséminations] Le nombre d’éleveurs inséminateurs continue de progresser

L’insémination par l’éleveur (IPE) a concerné 5 089 élevages en 2019. Près de 726 000 inséminations ont été réalisées et enregistrées par les éleveur-inséminateurs (+ 10 % par rapport à 2018).

 

© F. Mechekour/archives

« L'insémination par l'éleveur est une pratique qui se développe dans toutes les zones d'élevage depuis la fin des années 2000. Le développement de cette pratique est lié à l'accroissement de la taille des troupeaux, mais aussi à la volonté de ces éleveurs, de piloter de façon autonome la reproduction de leurs vaches et génisses, tant pour des raisons techniques, qu'économiques », note Denis Faradji de l’Institut de l’élevage

L’insémination par l’éleveur (IPE) a concerné 5 089 élevages en 2019. « Cela représente 246 éleveur-inséminateurs de plus que l’année précédente », précise Denis Faradji. « Au total, ce sont 725 954 inséminations qui ont été réalisées et enregistrées par les éleveur-inséminateurs (+ 64 000 IA Totales /2018). »

Cette activité a progressé de 10 % par rapport à 2018. Elle représente désormais 10,6 % des inséminations bovines françaises. « Pour 66% des élevages IPE, c'est une activité exclusive. L'entreprise de mise en place n’intervient pas et l’ensemble des inséminations sont réalisées par l’éleveur. »

 Le recours à la pratique de l’IPE est plus fréquent dans les départements où la densité d’élevage est très faible souligne Denis Faradji. L’IPE est également plus fréquente dans les grands troupeaux. « L'activité IPE représente 16% des IAP totales dans les troupeaux qui comptent plus de 100 IAP et 22% dans les troupeaux à plus de 200 IAP. »

Attention, près d’un quart des inséminations IPE ont été déclarées hors délai (30 jours maxi pour un éleveur IPE) l’année dernière.

Pour en savoir plus : Regard sur l'insémination par l'éleveur

Les plus lus

<em class="placeholder">équipe earl Lemoine</em>
« Nous maîtrisons nos outils pour produire 2,8 millions de litres de lait et sécuriser nos revenus », dans la Meuse 

À l’EARL Lemoine, dans la Meuse, les associés veulent avoir la main au maximum sur les composantes de leur revenu :…

<em class="placeholder">silo betterave maïs</em>
« J’ensile les betteraves en fin de saison pour ne pas les perdre », dans la Meuse

Au Gaec de l’Ouest, dans la Meuse, Alexandre Couchot cultive 12 hectares de betteraves fourragères. Il a testé plusieurs…

<em class="placeholder">Christine et Pascal Garnier,éleveurs laitiers</em>
Eleveur lâché par Lactalis : « Finalement, c’est un mal pour un bien », en Meurthe-et-Moselle

Fin 2024, Lactalis a décidé de dénoncer le contrat de 290 éleveurs laitiers. Une annonce brutale pour Christine et Pascal…

<em class="placeholder">vaches laitières dans leurs logettes paillées</em>
Prévention des boiteries : 4 points clés pour bien loger vos vaches

Même si les boiteries sont en général multifactorielles, le bâtiment est déterminant dans leur apparition ou leur aggravation…

<em class="placeholder">Dès qu’une vache boite, il faut lever le pied pour détecter les lésions et si besoin parer et/ou traiter. </em>
« Un parage annuel des vaches laitières est insuffisant »

Pour Pieter Geboers, vétérinaire dans la Meuse, un parage préventif régulier et la précocité de la prise en charge sont…

<em class="placeholder">vaches au cornadis au Danemark devant une ration </em>
Emissions de méthane : l'additif Bovaer accusé de causer de graves troubles chez les vaches par des éleveurs danois

Au Danemark, l'additif Bovaer qui vise à à réduire les émissions de méthane entérique est sous le feu des critiques. Une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière