"L’autonomie protéique, c'est un ensemble de détails"
Les associés du Gaec Sainte-Catherine en Loire-Atlantique ont mis en œuvre une combinaison de leviers pour améliorer l’autonomie protéique. Les progrès, suivis dans le cadre du diagnostic Devautop, ont permis d’atteindre 78% d’autonomie en 2017.
Les associés du Gaec Sainte-Catherine en Loire-Atlantique ont mis en œuvre une combinaison de leviers pour améliorer l’autonomie protéique. Les progrès, suivis dans le cadre du diagnostic Devautop, ont permis d’atteindre 78% d’autonomie en 2017.






Nous avons toujours travaillé l’autonomie protéique, pour réduire le coût alimentaire. Mais quand j’ai commencé à semer de la luzerne en 2007, mon père n’y croyait pas, car nos sols limono-sableux sur un sous-sol argileux et légèrement acides lui sont moins adaptés que d’autres. Aujourd’hui, nous en avons 10 hectares. Mais l’autonomie protéique, c’est tout un ensemble de détails qui, mis bout à bout, permettent d’être plus autonome», estime Vincent Fleurance, associé avec Mickaël Gaborit du Gaec Sainte-Catherine, à La Remaudière (44). L’exploitation, aujourd’hui spécialisée en lait et en conversion bio depuis le 1er mai 2017, compte 135 hectares et 80 vaches pour 781 000 litres de lait contractualisés. Depuis dix ans, plusieurs leviers ont été mis en œuvre pour améliorer l’autonomie alimentaire et notamment protéique.