« La vaccination doit être adaptée au cas par cas »
Pour Gilles Foucras, de l’École nationale vétérinaire de Toulouse, la vaccination doit s’inscrire dans un plan global de prévention incluant la maîtrise des facteurs de risques spécifiques à chaque troupeau.
Pour Gilles Foucras, de l’École nationale vétérinaire de Toulouse, la vaccination doit s’inscrire dans un plan global de prévention incluant la maîtrise des facteurs de risques spécifiques à chaque troupeau.

" La fréquence des maladies est le résultat d’un équilibre entre pression d’infection — présence des agents infectieux en plus ou moins grande quantité — et la capacité de réponse des animaux vis-à-vis de cet/ces agent(s). La vaccination permet d’augmenter l’immunité à l’échelle individuelle, c’est-à-dire la capacité de l’animal à répondre efficacement contre une infection, mais aussi à l’échelle collective (immunité de troupeau). Elle permet de réduire la pression infectieuse et la circulation de l’agent pathogène au sein de l’effectif. C’est donc un moyen parmi d’autres (hygiène, logement, distribution du colostrum…) pour aider à lutter contre une infection. Mais ce n’est en aucun cas une assurance tout risque contre une maladie, d’autant plus si elle est polyfactorielle.