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La fertilité des races laitières s’est stabilisée

Le taux de réussite après une IA première en Prim’Holstein est en moyenne moins de 40 %.
Le taux de réussite après une IA première en Prim’Holstein est en moyenne moins de 40 %.
© F. Mechekour

La fertilité des vaches et des génisses des trois grandes races laitières est restée quasiment stable ces dernières années selon une étude réalisée par l’Institut de l’élevage en collaboration avec l’Inra et l’Unceia (1). Cette tendance atoutefois connu quelques exceptions conjoncturelles notamment en 2007 et 2008 en raison de l’épidémie de FCO. Par ailleurs, la montée en puissance des inséminations en semence sexée (depuis 2009), dont la réussite est
inférieure d’environ 10 à 15 % à celle des IA en semence conventionnelle, vient « brouiller les cartes ». Des indices au plan génétique laissent cependant espérer que « le déficit de fertilité qui accompagne les IA sexées sera en partie compensé par une meilleure aptitude des femelles à la reproduction », note l’Institut de l’élevage.


Un taux de réussite pour les génisses autour de 55-60 %


Dans le détail, on constate que « le taux de réussite des génisses reste proche dans les trois races, autour de 55-60 % ».
En revanche, pour les vaches, « des différences existent selon les races, la Prim’Holstein étant la plus critique avec en moyenne moins de 40 % de réussite après une IA première ».
Dans cette race, « la situation apparaît cependant stable depuis huit ans ».
Pour les vaches normandes, « c’est plutôt une dégradation faible mais continue ». Enfin, pour les vaches montbéliardes, « ce serait quasi stable jusqu’à l’essor de la semence sexée ».


(1) « Fertilité des vaches laitières : ça ne va pas plus mal… », bilan entre 1999 et 2012.

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