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Azote organique et minéral
La fertilisation azotée est calculée juste au Gaec du Printemps

Stéphane Lelièvre réalise un plan de fumure raisonné. A la clé, des économies d´intrants et un meilleur respect de l´environnement.
Stéphane Lelièvre est éleveur à Bourg-Neuf-la-Forêt, en Mayenne, sur une exploitation de 40 vaches laitières et 80 taurillons.


Chaque année, il réalise un plan de fumure sur l´ensemble de ses parcelles. « En fonction des résultats des analyses de sol, j´adapte la quantité de matière organique à apporter, explique l´éleveur. Généralement en rotation maïs sur maïs, j´épands 30 tonnes de fumier de bovins par hectare dès la mi-février. Au semis, je complémente avec 80 kilos pat hectare d´engrais starter au semis, pour favoriser le démarrage du maïs dans les terres qui se réchauffent lentement. »
Surmonter « la peur du manque d´azote »
En rotation maïs-blé, un apport de 40 tonnes par hectare de fumier suffit, une fois tous les deux ans. « Pour moi, cela ne sert à rien de surfertiliser », ajoute Stéphane. En raisonnant mieux les apports d´azote, des économies d´intrants sont possibles et l´impact sur l´environnement se réduit.
« Quand je me suis installé, il y a six ans, je craignais toujours que le maïs ne pousse pas si je n´apportais pas 300 à 400 kilos d´engrais minéral à l´hectare, en plus des 40 tonnes de fumier. En réduisant progressivement le minéral, j´ai compris que les amendements organiques suffisent amplement pour couvrir les besoins en azote de la culture. De plus, la totalité du fumier produit revenait au maïs. Aujourd´hui, je répartis mieux les effluents sur les parcelles qui peuvent les recevoir. » Le fumier le plus pailleux se destine aux prairies et le fumier de raclage, plus liquide, est épandu sur le maïs.
Cette année, Stéphane va faire analyser le fumier pour savoir exactement ce qu´il épand et affiner encore les apports.

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