La collecte des grands exportateurs en hausse
L’Union européenne est de retour avec une franche dynamique laitière. La France (+ 4 % en septembre par rapport à septembre 2016) pourrait retrouver son niveau de 2015 si le prix du lait ne rebaisse pas en fin d’année, analyse l’Institut de l’élevage. En Allemagne (+ 3 % en septembre), la collecte a eu plus de mal à se rétablir, car la reprise de collecte dans le Nord-Ouest est contrebalancée par un recul dans l’Est où plusieurs grands ateliers laitiers ont fermé. Les pays qui ont connu les plus fortes progressions depuis le début de l’année sont l’Irlande, la Pologne, l’Italie et l’Espagne. Si la dynamique se poursuit, la collecte européenne pourrait être en progression de 1,2 % sur l’ensemble de l’année 2017 (par rapport à 2016).
Collecte attendue en hausse en Nouvelle-Zélande
Les États-Unis poursuivent leur envolée : + 2,1 % en août et l’USDA prévoit une hausse de 1,7 % sur l’ensemble de l’année. En Australie et Nouvelle-Zélande, la reprise de la collecte reste modérée pour l’heure. La collecte néo-zélandaise est prévue en hausse sur la campagne qui a démarré, à + 2 à + 3 %, car le cheptel est étoffé et le prix du lait incitatif (équivalent à un peu plus de 380 €/t de lait, avec les dividendes). En Amérique du Sud, la collecte se redresse au Brésil (+ 4 % sur six mois par rapport à 2016) et en Uruguay (+ 8 % sur huit mois) mais reste en baisse en Argentine (- 8 % sur sept mois).
En cumulé, la collecte des cinq principaux exportateurs s’affiche en hausse en août de 460 000 t (+ 1,9 %) d’après les estimations de l’Institut de l’élevage. Cette progression devrait s’accentuer au fil des mois avec la reprise de la collecte européenne et océanienne. Elle devrait impacter les cours des produits laitiers et donc le prix du lait.