Aller au contenu principal

Maladies réputées contagieuses
Instauration d´une visite obligatoire

La visite annuelle d´évaluation sera réalisée par un vétérinaire sur la base d´un questionnaire, et prise en charge par l´Etat.


Après trois ans de négociations entre les pouvoirs publics, les vétérinaires et la FNGDSB, l´arrêté relatif à la surveillance sanitaire des élevages bovins est paru au Journal officiel du 29 janvier. Il « instaure une visite d´évaluation annuelle obligatoire » de tous les élevages bovins. Cette visite sera consacrée à la prévention et à la maîtrise des maladies réputées contagieuses. Elle a donc pour but « d´identifier les cheptels susceptibles de présenter un risque sanitaire, notamment à l´égard de la brucellose et de la tuberculose bovine ». Elle sera réalisée par le vétérinaire sanitaire de l´élevage sur la base d´un questionnaire. Ce questionnaire, signé par le vétérinaire et l´éleveur, sera transmis à la DSV. Un exemplaire de ce document sera à conserver dans le registre d´élevage. L´Etat prendra en charge le coût de la visite pour un montant de 4 AMO HT(1).
Un bilan volontaire
Le questionnaire devrait porter sur les déplacements d´animaux, la quarantaine des bovins nouveaux, le voisinage, le dépistage et la déclaration d´avortement. Il porte donc à la fois sur des éléments de nature réglementaire et sur des bonnes pratiques.
A côté de cette visite obligatoire, un bilan volontaire devrait être proposé prochainement aux éleveurs. Ce bilan doit d´abord conduire à un bon enregistrement des données sanitaires de l´élevage dans le cahier sanitaire. Dans un deuxième temps, il servira à faire « vivre » ce cahier sanitaire. L´analyse des données enregistrées servira à définir des priorités sanitaires avec un plan de prévention et un protocole de soin.
(1) 1 AMO = environ 12 euros

Les plus lus

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans leur bâtiment vaches laitières</em>
« Nous sommes passés de 8 300 à 14 500 litres de lait corrigé par vache en cinq ans »
Le Gaec des Landelles, en Loire-Atlantique, a maximisé la production de matière utile par logette. Les divers leviers…
<em class="placeholder">Estelle et Sylvain Quellier, éleveurs et associés du Gaec des prairies normandes</em>
« Nous réinvestissons pour assurer l'avenir de notre ferme laitière dans l'Orne »

Avec 80 vaches laitières en AOP camembert de Normandie, Estelle et Sylvain Quellier ont choisi d'améliorer les conditions…

<em class="placeholder">franck et </em>
Élevage laitier bio : « Nous avons le goût de la productivité en Mayenne »

La moyenne d’étable du Gaec Hivert, en Mayenne, s'établit à 8 500 kg de lait en bio. Équipé de deux robots de traite…

<em class="placeholder">vaches rouges flamandes</em>
Race laitière locale : la filière rouge flamande mise sur la valorisation de sa viande et des fromages locaux
L’Union rouge flamande mise, entre autres, sur la valorisation du produit viande pour continuer à tirer la race à petits…
vaches laitières au pâturage dans une prairie permanente du Grand Est
PAC et prairie permanente : quelles sont les règles de retournement ?

Dans quel cas un agriculteur peut-il retourner une prairie permanente ? En France, la conditionnalité de la PAC impose un…

<em class="placeholder">Maxime Besnard, éleveur, dans sa luzernière.</em>
« La réussite de l’implantation de la luzerne tient à une somme de petits détails »
Installé en Ille-et-Vilaine en bio, Maxime Besnard sème quatorze hectares de luzerne par an en association avec du trèfle nain et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière