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Identification électronique, c'est parti !

Pour les bovins, l’identification électronique sera laissée au libre choix de l’éleveur. Les boucles électroniques seront proposées à partir du 1er octobre.

L’IDENTIFICATION ÉLECTRONIQUE ne sera pas obligatoire.
Elle pourra avoir de nombreuses applications à
condition de s’équiper d’un lecteur (ici mobile).
L’IDENTIFICATION ÉLECTRONIQUE ne sera pas obligatoire.
Elle pourra avoir de nombreuses applications à
condition de s’équiper d’un lecteur (ici mobile).
© DR

Au terme de trois années d’expérimentation en conditions réelles, la campagne de communication sur l’identification électronique des bovins a été officiellement lancée le 22 juin dernier. L’identification électronique ne sera pas obligatoire pour les bovins : vous pourrez continuer à identifier vos animaux avec des boucles classiques. Ce n’est pas le cas des ovins et caprins, pour lesquels elle est obligatoire depuis le 1er juillet dernier.

Un surcoût d’un euro pour la boucle

« À la différence des petits ruminants, il existe déjà pour les bovins un système d’identification performant, a expliqué Davy Liger, de la DGAL. L’objectif des Pouvoirs publics est simplement d’en améliorer encore la traçabilité, en facilitant la notification de tous les mouvements. » Chaque éleveur qui le souhaite pourra donc se procurer cet automne des boucles auriculaires intégrant un transpondeur électronique via le circuit classique de fourniture des boucles. Le surcoût de la boucle est pour l’instant de un euro.

 

La boucle électronique devra être posée à l’oreille gauche ; l’animal continuera à porter une boucle conventionnelle à l’oreille droite. L’identification électronique pourra être valorisée sur l’élevage de multiples façons, en fonction des souhaits de chacun et à condition d’être équipé d’au moins un lecteur. Le coût d’un lecteur portable varie pour le moment de 700 à 1 200 euros suivant le type (du « bâton » jusqu’au boitier incluant un PDA), et un lecteur fixe coûte 2 500 euros (installation comprise).

Il sera possible par exemple de surveiller les vaches en salle de traite grâce à un système d’alertes, de se passer de colliers pour les DAC ou DAL, d’automatiser la pesée ou le tri des animaux, de faciliter le relevé des numéros et le suivi de troupeau…

De nombreuses valorisations possibles

« Je parie que les gains l’emporteront sur les coûts », a déclaré Jean-Pierre Fleury, vice-président de la FNB et co-président du comité de pilotage du projet (1). « Les résultats des expérimentations menées dans les six régions ont été probants », at- il affirmé. Le projet, coordonné par l’Institut de l’élevage, est porté par l’ensemble de organisations professionnelles de la filière, des éleveurs lait et viande aux abatteurs en passant par les négociants. Car « l’identification électronique s’inscrit dans un processus de modernisation des métiers ».

Tous les opérateurs y voient un gain en temps, en traçabilité (moins de risque d’erreur) et en sécurité. L’automatisation sur les chaînes d’abattage ne pourra venir toutefois qu’avec une identification électronique obligatoire. Si, d’après la DGAL, il n’existe « aucun projet masqué à court terme de rendre l’identification obligatoire », Jean-Pierre Fleury ne cache pas que « l’objectif à terme (au moins cinq ans) est d’arriver à la dématérialisation », autrement dit à la suppression des passeports. ■ 

(1) Trois partenaires dans le comité : la FNB, la FNPL et l’APCA, avec l’appui de la DGAL.

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