Aller au contenu principal

Feu vert pour le fonds de mutualisation des risques sanitaires et environnementaux

Gestion des risques. Le 18 septembre, le Comité national des risques en agriculture a donné son accord pour la création du FMSE.

Vache atteinte de fièvre catarrhale ovine (FCO). La maladie n’a jamais été indemnisée correctement.
Vache atteinte de fièvre catarrhale ovine (FCO). La maladie n’a jamais été indemnisée correctement.
© C. Pruilh

« Le principe de base est de bien indemniser les agriculteurs de toutes les filières en cas de problèmes exceptionnels, grâce à une mutualisation du risque et à l’activation de fonds publics comme le permet l’article 68 du bilan de santé de la PAC », explique Pascal Ferey de la FNSEA.  L’objectif est de « ne pas revivre ce qu’on a vécu avec la FCO » qui n’a jamais pu être indemnisée correctement.


Une cotisation obligatoire transversale de 20 euros


Le fonds comprend une section commune à l’ensemble des agriculteurs et des sections spécialisées par production (animale ou végétale). Tous les agriculteurs devront dès cette année s’acquitter d’une cotisation obligatoire de 20 euros ; elle sera appelée en même temps que les cotisations MSA et financera à hauteur de 35 % la section commune, les 65 % restants étant apportés par l’Union européenne (pour 75 %) et l’État (pour 25 %). Les sections spécialisées lèveront aussi des cotisations auprès des agriculteurs qui leur sont affiliés selon des modalités propres. Ce sont elles qui élaboreront les programmes d’indemnisation qu’elles veulent mettre en œuvre. La section commune complétera l’indemnité versée par les sections spécialisées et versera des indemnités lorsque les préjudices ne relèveront pas d’une section spécialisée. Trois sections  sont déjà en place : maïs, pomme de terre et porc.
En ruminants, il existe pour le moment un fonds de mutualisation sanitaire (FMS) opérationnel depuis le 1er janvier 2012. Les éleveurs versent une cotisation volontaire aux GDS (1 €/bovin de droit d’accès puis 0,10 €/bovin/an). En 2012, ce FMS a permis de verser 1,024 million d’euros pour indemniser essentiellement des blocages d’exploitations atteintes de tuberculose.

Les plus lus

<em class="placeholder">équipe earl Lemoine</em>
« Nous maîtrisons nos outils pour produire 2,8 millions de litres de lait et sécuriser nos revenus », dans la Meuse 

À l’EARL Lemoine, dans la Meuse, les associés veulent avoir la main au maximum sur les composantes de leur revenu :…

<em class="placeholder">silo betterave maïs</em>
« J’ensile les betteraves en fin de saison pour ne pas les perdre », dans la Meuse

Au Gaec de l’Ouest, dans la Meuse, Alexandre Couchot cultive 12 hectares de betteraves fourragères. Il a testé plusieurs…

<em class="placeholder">éleveur laitier et conseiller devant le robot de traite</em>
« Je suis passé de 1,9 à 2,5 traites par vache et par jour avec mon robot de traite », dans les Vosges
Chez Stéphane Simonin, dans les Vosges, la traite robotisée a connu un démarrage chaotique en 2023. Il s'est fait accompagner…
« Engraisser nos vaches de réforme devrait générer 4 500 € de produit supplémentaire par an »

Avec l’embellie du prix de la viande, il est plus intéressant de finir les vaches aujourd’hui qu’hier. Certains éleveurs…

<em class="placeholder">vaches laitières dans leurs logettes paillées</em>
Prévention des boiteries : 4 points clés pour bien loger vos vaches

Même si les boiteries sont en général multifactorielles, le bâtiment est déterminant dans leur apparition ou leur aggravation…

<em class="placeholder">Dès qu’une vache boite, il faut lever le pied pour détecter les lésions et si besoin parer et/ou traiter. </em>
« Un parage annuel des vaches laitières est insuffisant »

Pour Pieter Geboers, vétérinaire dans la Meuse, un parage préventif régulier et la précocité de la prise en charge sont…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière