[Herbe] « Je délègue les ensilages tout en restant très vigilant »
À la SCEA des Rives d’Or, dans l’Orne, le chantier d’ensilage délégué en grande partie à une Cuma est suivi de près. Avec 270 vaches à 10 000 kg, la qualité du fourrage est primordiale pour ne pas diluer la ration.
Luc Sassel. « L’herbe récoltée, en particulier les dérobées, coûte cher. Pour que ce soit rentable économiquement, il faut donc être très rigoureux et favoriser au maximum le pâturage. »
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F. Mechekour
De ses origines luxembourgeoises, Luc Sassel a hérité son sens de la culture de l’herbe. « Au Luxembourg, 65 % de la SAU est en prairie permanente », souligne le gérant de la SCEA des Rives d’Or, à Rives-d’Andaine dans l’Orne. Une culture qu’il a approfondie lorsqu’il était conseiller agricole dans son pays d’origine et lors de stages réalisés en Allemagne du Nord. De cette expérience, il en a tiré deux conclusions : faire pâturer des vaches à 10 000 kg et récolter de l’herbe, c’est économiquement intéressant à condition d’être très rigoureux sur la façon de les conduire.