En route vers l’éradication de la BVD !
Un plan national et obligatoire de lutte contre la BVD a été validé par la quasi-totalité des organisations professionnelles en octobre. Il laisse le choix entre différentes modalités de dépistage. Illustration en Bretagne et dans le Grand Est.
Un plan national et obligatoire de lutte contre la BVD a été validé par la quasi-totalité des organisations professionnelles en octobre. Il laisse le choix entre différentes modalités de dépistage. Illustration en Bretagne et dans le Grand Est.
Troubles de la reproduction, avortements, immunodépression, baisse de production laitière, retards de croissance, maladies opportunistes… la BVD coûte cher aux élevages bovins. L’impact économique est évalué entre 30 et 80 euros par 1 000 litres de lait selon la gravité de l’infection. Au niveau national, il est estimé à plus de 30 millions d’euros par an. Cette maladie se transmet essentiellement par l’introduction d’animaux infectés (IPI ou virémiques transitoires) ou par contact entre troupeaux voisins. Si elle est efficace à l’échelle d’un élevage, la lutte individuelle ne permet pas de diminuer la proportion d’élevages nouvellement infectés. D’où la décision de mettre en place un plan national de lutte contre la BVD obligatoire avec comme objectif l’éradication. Ce plan définit les mesures techniques et réglementaires permettant l’assainissement des troupeaux infectés et les conditions d’attribution des garanties aux animaux.