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Suivi vétérinaire
En Bretagne, un bovin sur deux est garanti non IPI à l´introduction

Les résultats de sécurisation BVD obtenus grâce au fichier d´animaux garantis sont encourageants, mais, d´après les GDS bretons, pas suffisants.


L´introduction d´un animal IPI est l´un des deux risques principaux(1) de contamination d´un élevage par le virus BVD. La sécurisation des élevages sains passe donc par une protection lors des achats d´animaux. Dans cette optique, les GDS bretons ont organisé un fichier des animaux garantis non IPI (FAG). Il est actif depuis l´automne 2003 et contient actuellement 39 % des bovins bretons (plus de 734 000 bovins). Cette garantie BVD permet de dispenser les bovins d´une analyse de la BVD à l´introduction. La particularité d´un statut non IPI est en effet que cet acquis sanitaire soit valable pendant toute la vie de l´animal. Il est donc intéressant de valoriser les tests réalisés lors de transaction commerciale. C´est ce que fait la Bretagne en utilisant les informations obtenues dans la gestion de son plan de maîtrise collective et en attribuant à chaque animal concerné une garantie non IPI. « Un élevage même dans une situation favorable par rapport au BVD peut se retrouver avec des animaux garantis et des animaux non garantis », précise Loïc Morin du GDS 22. En Bretagne, comme partout ailleurs, le potentiel d´animaux non IPI est très important (plus de 98 % de la population).
La garantie non IPI du fichier breton permet de dispenser les bovins d´une analyse de la BVD à l´introduction. ©S. Grente

Consultation sur internet
Les données sont regroupées dans le fichier d´animaux garantis consultable sur le site internet des GDS bretons www.gdsbretagne.fr. L´éleveur qui vend peut aller y consulter sa propre liste de bovins garantis (avec ses code d´accès et mot de passe) et éditer l´attestation de chacun de ses bovins (la liste). L´éleveur qui achète peut aller consulter le statut d´un animal, même s´il ne lui appartient pas, en rentrant son numéro à dix chiffres plus sa date de naissance, ce qui garantit un minimum de confidentialité. Par ailleurs, des planches d´étiquettes autocollantes sont envoyées une à deux fois par an aux éleveurs ; ces étiquettes sont à coller sur les ASDA. En 2006, le FAG a permis de garantir 35 % des bovins avant la vente. Et 10 % des animaux ont été testés par prise de sang au moment de la vente. « Cela fait au total un bovin sur deux garantis à l´introduction, c´est bien mais pas suffisant, constate Loïc Morin. Notre objectif n´est pas de sécuriser 100 % des animaux introduits mais de garantir tous les animaux reproducteurs et les animaux d´engraissement qui auront un contact avec un cheptel reproducteur. »
(1) L´autre étant le contact avec des génisses d´autres exploitations.

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