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Du vêlage 22 mois en Prim'Holstein, c'est possible

Les vêlages à 21 ou 22 moi semblent possibles sans pénaliser la carrière de la génisse.
Les vêlages à 21 ou 22 moi semblent possibles sans pénaliser la carrière de la génisse.
© F. Mechekour

Regrouper au mieux les vêlages sans trop décaler certains animaux, éviter l'embonpoint et le développement excessif au premier vêlage... sont autant de raisons de se pencher sur la faisabilité de faire vêler des génisses à 21 ou 22 mois. Des résultats préliminaires d'essais réalisés à la station Inra de Méjusseaume en Ille-et-Vilaine semblent confirmer que c'est possible sans pénaliser la carrière de la génisse. « Il faut pour cela maintenir des niveaux de croissances très élevés, permettant un développement satisfaisant et une puberté précoce », a expliqué Yannick Le Cozler, enseignant-chercheur à Agrocampus-Ouest, lors de ses interventions aux Prairiales de Normandie du Pin en juin 2015. « Il faut viser au moins 200 à 210 kg de poids vif à six mois et 370 à 380 kg au moment de l'insémination (12-13 mois). »

Les effets à long terme doivent encore être analysés

Dans cette étude, les trente génisses qui ont vêlé à 21 mois pesaient en moyenne 500 kg une semaine après le vêlage contre 560 kg pour les trente-six génisses qui ont vêlé à 25 mois. Le poids moyen des génisses ayant vêlé autour de 23,5 mois était intermédiaire (530 kg). « Quinze semaines après le vêlage, la différence de poids entre les lots 21 et 25 mois n'était plus que de 30 kg », indique Yannick Le Cozler. Au final, la production laitière a été inférieure de 2 kg/j durant les quinze premières semaines de lactation (28,5 kg/j pour le lot 21 mois contre 30,7 kg/j pour le lot 25 mois). «Cela s'explique principalement par un poids au vêlage plus faible. » En revanche, les taux n'ont pas été affectés par l'âge au vêlage. Par ailleurs, le chercheur n'a pas constaté d'effets sur la reproduction, la santé et le poids vif en fin de première lactation. Mais les effets à long terme de cette pratique sont encore à analyser.

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