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Dossier : DES TRACTEURS, NI TROP, NI TROP PEU

La gestion d’un parc de tracteurs n’est pas neutre en termes économiques et d’organisation du travail. Le suréquipement coûte cher. Achat neuf ou d’occasion, délégation… À chacun sa solution.

LES OUTILS MÉCAFLASH ET MÉCAGEST PERMETTENT DE COMPARER LA CHARGE DE TRACTION RÉELLE D’UNE EXPLOITATION À UN OBJECTIF PERSONNALISÉ.
LES OUTILS MÉCAFLASH ET MÉCAGEST PERMETTENT DE COMPARER LA CHARGE DE TRACTION RÉELLE D’UNE EXPLOITATION À UN OBJECTIF PERSONNALISÉ.
© M. Portier

Si les charges opérationnelles ont fait l’objet d’un travail approfondi depuis plusieurs années, il reste encore des marges de progrès pour les charges de mécanisation. La traction est le principal poste au niveau de ces charges. Optimiser ses investissements en tracteurs n’est pas chose facile. Le premier élément consiste à évaluer au mieux ses besoins. Un tracteur d’une puissance de 80 à 85 chevaux suffit pour les travaux d’élevage. Cette puissance peut par contre s’avérer insuffisante quand on utilise en commun du matériel de plus en plus performant (épandeur, benne…) en copropriété ou en Cuma. Or la puissance, ça se paye ! L’analyse des besoins doit également prendre en compte les surfaces cultivées. La sous-utilisation des tracteurs coûte cher.

La délégation des travaux (Entreprises, Cuma avec chauffeur…) offre une solution très intéressante, notamment lorsque la main-d’oeuvre est limitée, que les parcelles sont éloignées ou que la capacité d’investissement est réduite… Mais attention, dans ce cas, au double investissement. Si je délègue les gros travaux, la puissance de mon tracteur de tête peut certainement être revue à la baisse.

Les outils Mécaflash et Mécagest, développés par les Cuma, ont notamment été conçus pour évaluer, au cas par cas, les besoins en traction de forte puissance…

Si le choix porte plutôt sur l’achat d’un tracteur, se pose alors la question de la politique d’investissement. Quand les besoins en traction et les capacités de financement sont réduits, l’achat en copropriété est une solution envisageable. En individuel, le choix entre acheter un tracteur neuf ou d’occasion doit tenir compte de la capacité financière, des autres investissements à prévoir sur l’exploitation à plus ou moins long terme, mais aussi du régime fiscal et social…

L’achat d’un tracteur neuf renouvelé rapidement peut parfois s’avérer rentable. Mais acheter neuf et faire durer ou acheter d’occasion sont des options souvent moins onéreuses. L’analyse économique d’une stratégie mérite donc une étude approfondie.

Dans le compte de résultat, le critère « charges de mécanisation » fournit par ailleurs une image comptable qui ne reflète pas forcément la réalité de la situation financière de l’exploitation. La valeur comptable d’un tracteur acheté neuf et amorti en dégressif diminue beaucoup plus vite que sa valeur réelle. Au moment de la revente, la différence n’est pas neutre.

Retrouvez le dossier complet dans la revue n°204 

P34 Le tracteur de tête est souvent sous utilisé

P38 « Mon parc matériel se limite au strict minimum »
Olivier Renaud, éleveur

P40 « Mécaflash estime votre coût optimal de mécanisation »

P42 « Nous repensons notre stratégie pour éviter les dérapages »
Jean-Paul Évenas

P44 La délégation fait gagner du temps et de l’argent

P48 Quelle politique de renouvellement choisir ?

P50 « Nous achetons un tracteur neuf pour payer moins d’impôts et de MSA »
En Côte-d’Or

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