Deux jeunes génisses papotent parasites
Comme elles regardaient avec insistance de notre côté tout en humant l’herbe fauchée, j’ai compris qu’elles se racontaient des histoires de mise à l’herbe. À cet âge-là, ça papote dur sur les réseaux sociaux de la stabulation en quête d’infos sur leur avenir. J’ai été servi !
Comme elles regardaient avec insistance de notre côté tout en humant l’herbe fauchée, j’ai compris qu’elles se racontaient des histoires de mise à l’herbe. À cet âge-là, ça papote dur sur les réseaux sociaux de la stabulation en quête d’infos sur leur avenir. J’ai été servi !






" Ah ! Je crois que cette fois-ci ça va être notre tour. T’as d’abord vu nos mères dans les pâtures et puis nos grandes sœurs qui sont parties dans la bétaillère et qu’on ne reverra qu’à l’automne. Tu sais quoi ? D’après ce que je sais, les gars vont d’abord nous lâcher deux semaines dans le petit verger, celui où tout le monde passe à tour de rôle, les petites comme nous pour nous dresser à la clôture électrique, les boiteuses qui ne peuvent pas aller bien loin, les malades, les ados en transit entre deux parcelles. Bien chargé le verger ! Tu vois pas ce qu’on va devoir consommer comme larves… Si ça se trouve il va y en avoir de toutes les sortes, des vers de poumon, des vers d’intestin, des vers de caillette et j’en passe. Et ensuite, hop, ce sera notre tour de monter dans la bétaillère pour partir en vacances dans une très grande parcelle où il y aura de l’herbe à gogo jusqu’en juillet sans doute et pas grand-chose ensuite en attendant la pluie et la repousse.