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Traitement sélectif au tarissement
Des seuils cellulaires pour choisir les vaches à traiter

300 000 cellules sur la moyenne des huit derniers contrôles ou 100 000 cellules au dernier contrôle : le seuil à retenir dépend du risque que vous acceptez de prendre sur les plans sanitaires et économiques.


Une étude, présentée lors de la Journée bovine nantaise le 4 octobre dernier, a été menée sur 28 élevages du Grand-Ouest, dont vingt appliquaient un traitement sélectif au tarissement depuis plus de deux ans, et les huit autres plus récemment. Son objectif était d´établir des règles simples pour choisir les vaches traitées au tarissement dans les élevages qui souhaient pratiquer un traitement sélectif au tarissement. Et donc de classer les vaches en deux groupes, « infectées » et « non infectées » le jour du tarissement, en utilisant la concentration en cellules.
Pour la mise en place d´un traitement sélectif au tarissement, deux seuils sont proposés : un pour une prise de risque minimale et un autre avec un risque plus élevé. ©D. R.

Des pathogènes majeurs et mineurs
L´étude a concerné 466 vaches. Leur statut infectieux a été déterminé et confronté aux concentrations cellulaires obtenues lors des contrôles au cours de la lactation. Une analyse statistique des données a permis de sélectionner les vaches à traiter au tarissement selon le type d´infection, due soit à des pathogènes majeurs, soit à la fois à des pathogènes majeurs et des pathogènes mineurs. « Si un éleveur choisit de mettre en place un traitement sélectif au tarissement, le critère de décision sera fonction de ses objectifs sanitaires et économiques, » a conclu Philippe Roussel de l´Institut de l´élevage. « S´il souhaite prendre le minimum de risque et traiter tous les animaux infectés, y compris par des pathogènes mineurs, il pourra adopter la règle du dernier contrôle supérieur au seuil de 100 000 cellules/ml. S´il accepte un risque plus élevé, en ne réalisant un traitement que sur les vaches infectées par un pathogène majeur, il choisira plutôt la moyenne des huit derniers contrôles au seuil de 300 000 cellules/ml. »
Une autre étude sur les conséquences économiques du traitement sélectif, menée par l´école vétérinaire de Nantes, est en cours.

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