Des références à venir sur la phytothérapie et l’aromathérapie
Plan Écoantibio2. Lors d’un symposium organisé en juin par Boehringer Ingelheim, Éric Vandaële d’Auzalide santé animale a reprécisé les intentions du plan Écoantibio2 (voir aussi Réussir Lait juin 2017 p.44). Par rapport à Écoantibio1, le plan veut aller plus loin sur les mesures de prévention qui passent par la biosécurité et l’amélioration du niveau immunitaire des troupeaux. Nouveauté, il demande d’acquérir des références sur les traitements alternatifs aux antibiotiques que sont la phytothérapie et l’aromathérapie. Il s’agit de soutenir la recherche, d’élaborer et diffuser des références, mais seulement pour les traitements déjà autorisés. L’usage des vaccins est une nouvelle fois encouragé pour prévenir l’apparition des maladies infectieuses bactériennes, mais aussi pour les maladies virales pour le traitement de complications bactériennes associées. Le plan mentionne aussi la mise en place d’études technico-économiques sur l’impact de la vaccination, y compris des vaccins viraux.
Des progrès sur les tests de diagnostic rapides
Parmi les mesures, on peut noter le suivi des résistances, qui est déjà réalisé de longue date. Une nouvelle action porte sur l’attente de progrès sur les tests de diagnostics rapides : ils devront être recensés et évalués, et leur promotion sera faite s’ils sont fiables. En ce qui concerne le recours aux antibiotiques dans le cadre « hors examen clinique systématique », le plan demande une évaluation et une étude d’impact, mais il est très peu probable que le cadre réglementaire évolue dans les prochaines années.
Quant au plan Écoantibio1, « le point très favorable est que l’on constate la preuve qu’en diminuant la consommation d’antibiotiques (1), la pression de sélection des bactéries résistantes diminue et la sensibilité réaugmente pour les antibiotiques critiques que sont les céphalosporines de 4e génération et les fluoroquinolones ».
(1) L’objectif de réduction 25 % est atteint.