Des marges de progrès sur le recyclage des films d’ensilage
Au plan national, le pourcentage de films d’ensilage collectés serait de l’ordre de 35 %, contre 80 % pour les films d’enrubannage.
La collecte des ficelles et filets est
sur les rails.
rendez-vous par an
serait une solution
pour améliorer
la collecte des
films usagés.
Le taux de collecte des films d’ensilage est inférieur à celui des film d’enrubannage. Ainsi, au plan national (près de 18 000 tonnes collectées), ces pourcentages seraient respectivement de 35 % et 80 %. Pierre de Lépinau, directeur d’Adivalor, a avancé plusieurs raisons pour expliquer ce phénomène lors des journées techniques du Comité français des plastiques en agriculture (CPA). « Les films d’ensilage sont plus compliqués à nettoyer et à plier que les films d’enrubannage. Et les quantités de balles d’enrubannage à récupérer étant très importantes, les agriculteurs sont au final plus mobilisés. » Les éleveurs ayant de moins en moins de temps disponible, « il faut leur simplifier le travail ». Proposer deux rendez-vous de collecte par an serait une solution pour « fractionner leur travail ».
Par ailleurs, le CPA et Adivalor ont signé le 8 janvier 2013 un accord qui officialise le lancement du programme national de collecte et de valorisation des ficelles et filets agricoles usagés. Les premières collectes ont débuté en avril 2013.
Premières collectes pour les ficelles et filets
« Les ficelles en polypropylène et les filets en polyéthylène sont utilisés pour le conditionnement des fourrages par plus de 100 000 agriculteurs. Quelque 20 000 tonnes de ficelles et 8000 tonnes de filets balles rondes sont utilisées chaque année », selon le CPA.
Une écocontribution est prélevée par le metteur en marché sur chaque tonne de produit, livrée sur le territoire métropolitain. Son montant est de 40 € par tonne pour les ficelles et de 110 € par tonne pour les filets.
Les ficelles sont recyclées. En revanche, il va falloir patienter pour les filets, dont le recyclage fait l’objet de recherche engagées par Adivalor. En attendant, ils sont expédiés dans des centres de stockage de déchets.