Aller au contenu principal

Des laits différenciés innovants en Nouvelle-Zélande

Le saviez-vous ? Traire les vaches la nuit  permet d’obtenir un lait riche en mélatonine favorisant l’endormissement. L’entreprise privée néo-zélandaise Synlait commence à exploiter cette caractéristique pour développer un « lait de nuit » en poudre. Cette entreprise, qui est implantée dans l’Île du Sud où la production laitière est en plein boom, est clairement positionnée sur des laits différenciés. Elle transforme 660 millions de litres de lait dont 90% sont exportés et son actionnaire majoritaire est chinois.

Du « lait de nuit » et du « lait a2 »

Elle propose également un lait de vaches exclusivement nourries à l’herbe. Mais aussi un « lait a2 » dont les protéines (béta-caséine a2) sont plus digestes. « Ce lait a2 est issu de troupeaux dont toutes les vaches sont porteuses homozygotes du gène a2 », explique Mélanie Richard d’Idele.  C’est le cas de 68 des 198 fermes collectées par Synlait. Ce « lait a2 » est commercialisé essentiellement sous forme de lait infantile vers la Chine et l’Australie.  La marque ne lui appartient pas : elle est déposée par une société néo-zélandaise « a2 Milk company »  qui détient des filiales dans différents pays : Australie, Chine, Royaume-Uni, USA…"Au Royaume-Uni, elle a un contrat d'approvisionnement et de production avec Müller. Ailleurs en Europe, le lait a2 est encore rare. Il est commercialisé par une entreprise danoise Thise Mejeri et quelques fermes autrichiennes".

Après l'avoir décrié à ses débuts, le géant laitier néo-zélandais Fonterra s’y intéresse également, et vient d’annoncer en février un partenariat avec l’a2 Milk company. La coopérative entend développer ce lait à partir d’élevages australiens, et semble croire à un potentiel massif de ce lait a2.

Les plus lus

<em class="placeholder">Bertrand et Hervé Lecaplain,entourés de Romain Gaslard et Benjamin Gramont : « Nous avons voulu que la transmission se fasse dans un esprit gagnant-gagnant, aussi bien ...</em>
« Notre envie de transmettre notre élevage laitier à des jeunes nous mène depuis dix ans »

Au Gaec de la Rihouerie, dans la Manche, la transmission de l’exploitation à des tiers a été savamment anticipée. Un projet de…

<em class="placeholder">vaches laitières aux cornadis</em>
Le vinaigre de cidre, un allié pour la santé des vaches

Produit naturel et peu coûteux, le vinaigre de cidre est utilisé traditionnellement sur le terrain par des éleveurs pour…

<em class="placeholder">Fabien Louis, éleveur.</em>
« Des abreuvoirs connectés, caméras intelligentes et capteurs pour gagner en performance et en confort de travail dans mon élevage laitier dans le Morbihan »

Au Gaec de la Grée, dans le Morbihan, l’intelligence artificielle pilote l’abreuvement et la gestion de l’ambiance du…

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans une stabulation </em>
« La création d’un GFA a permis de limiter le coût de l’installation d’un hors-cadre familial »

Le Gaec de Taute dans la Manche s’est fait accompagner en termes financier et juridique pour transmettre l'exploitation et…

<em class="placeholder">Au premier plan, les génisses de 7-8 mois, au second les génisses de 19-20 mois et au fond les vaches traites. </em>
Élevage laitier : 42 heures par semaine avec des vêlages groupés
Choisir un système en vêlages groupés structure le travail en séquences fortes sur l’année. Enregistrements à l’appui, c’est 42…
<em class="placeholder">Amélie Fischer d&#039;Idele</em>
La complémentation de précision n’apporte pas de plus-value pour les vaches laitières

Les résultats du projet Harpagon montrent qu’une complémentation individuelle selon la réponse au concentré des vaches est…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière