Maintien de l´activité
Dans l´Ouest, dix propositions pour une filière dynamique
Maintien de l´activité
Un rapport sur la filière laitière de la Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire, propose un plan d´actions pour soutenir l´emploi dans la filière.
Comment maintenir le plus grand nombre possible d´exploitations et d´actifs dans la filière laitière de l´Ouest ? Les conseils économiques et sociaux de Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire ont répondu dans un rapport présenté aux conseils généraux des trois régions. Dix propositions ont été formulées, comme « assurer des conditions favorables à l´installation des jeunes et à la transmission des exploitations laitières » ou « conforter l´attractivité du métier d´éleveur laitier dans l´Ouest », en soutenant les actions d´amélioration des conditions de travail et en encourageant l´externalisation des tâches, le remplacement ou le salariat partagé. Les CESR estiment aussi que les systèmes herbagers doivent être soutenus, grâce à la recherche, à l´aménagement d´un parcellaire adapté avec des surfaces pâturables à proximité de la stabulation, à la réintégration des exploitations exclues de la PHAE en 2003.
Pour la régionalisation des aides
Pour l´aval, les CESR proposent entre autres que les efforts de recherche soient mutualisés ; « d´accompagner le mouvement déjà engagé dans l´Ouest d´une gestion commune de la collecte laitière » ; et que les régions s´impliquent pour « favoriser la prospection commerciale pour développer l´exportation de produits laitiers à haute valeur ajoutée ». Les trois régions défendent en outre « la régionalisation des aides PAC pour sécuriser le potentiel laitier et permettre le maintien de la diversité des modes de production. Si l´État confiait aux régions la gestion des aides, nous pourrions défendre plus efficacement la filière et ses nombreux emplois. » La filière compte environ 42 000 UTA chefs d´exploitation et co-exploitants en système spécialisé lait, 3350 UTA salariées dans les exploitations spécialisées lait, y compris ETA et Cuma, 20 000 salariés pour la collecte et la transformation, 2000 administratifs des entreprises laitières, des chercheurs. on arrive à près de 70 000 emplois directs (chiffres 2003).