Création d’une plate-forme d’accompagnement technique Le Cube
Agréger l’ensemble des données de l’élevage et les valoriser avec des indicateurs personnalisés, tel est le but du Cube.
Agréger l’ensemble des données de l’élevage et les valoriser avec des indicateurs personnalisés, tel est le but du Cube.
Issue d’entreprises des Hauts-de-France, la plate-forme Le Cube, lancée au salon Terres en Fête dans le Pas-de-Calais en juin dernier, est une société indépendante. « Nous proposons aux éleveurs un service de conseil inédit par sa méthode d’analyse des données , explique Michel Muselet, son directeur. Avec Le Cube, l’éleveur peut connecter les données de l’animal, de l’alimentation, de la production, du sanitaire et de tous les objets connectés de l’exploitation. Les données non numérisées telles que les besoins, objectifs et marges de progrès sont aussi collectés. Notre système permet de croiser toutes ces données et de développer des indicateurs personnalisés pour atteindre les objectifs techniques et économiques fixés. »
Un fonctionnement collaboratif éleveur/plate-forme/conseiller
Ces indicateurs font l’objet de noticubes (des alertes) analysées par l’équipe de la plate-forme technique. En cas d’écart, l’éleveur est contacté, ou si le dérapage est plus important, son technicien habituel est informé. « Ce fonctionnement collaboratif permet aux éleveurs d’anticiper les baisses de performances, de gagner en réactivité et en sérénité, et de conforter les prises de décision.» Le Cube, qui a une vocation nationale, cherche à nouer des partenariats avec le plus grand nombre d’entreprises possible. Le service est payant pour l’éleveur. "Le coût est de 139 €/mois et de 99€/mois si l’éleveur travaille avec une entreprise partenaire qui prend à sa charge 40€). » Des ponts informatiques sont d'ores et déjà créés avec la base de données nationale SPIE (identification), la base de France génétique élevage Edel, les analyses de lait… Ils le seront dès septembre avec les boîtiers des mélangeuses. « La donnée appartient à l’éleveur : il doit donner son accord ». Pour le moment, le service est proposé uniquement aux éleveurs bovins laitiers, mais à terme, il devrait s’ouvrir à toutes les espèces, aux bovins viande dès l’automne.