Aller au contenu principal

Contrôle laitier : la situation cellulaire s’améliore toujours

Les résultats du contrôle laitier 2021 montrent que la situation cellulaire des exploitations bovin lait françaises s’améliore.

En 2021, la proportion de lactations avec au moins deux contrôles > 800 000 cellules baisse de 1,0 % par rapport à 2020. Dans le mêmetemps, la part des lactations dont l'ensemble des contrôles est en-dessous de 300 000 cellules augmente de 3,3 %.
En 2021, la proportion de lactations avec au moins deux contrôles > 800 000 cellules baisse de 1,0 % par rapport à 2020. Dans le mêmetemps, la part des lactations dont l'ensemble des contrôles est en-dessous de 300 000 cellules augmente de 3,3 %.
© Institut de l’élevage, en collaboration avec Eliance et le CNBL

Les progrès continuent. La situation cellulaire des 32 669 exploitations bovin lait au contrôle laitier en 2021 poursuit son amélioration. Deux résultats le prouvent.

Tout d’abord, la part des lactations avec une numération cellulaire de l’ensemble des contrôles inférieure à 300 000 cellules atteint 54,1 % contre 50,8 % en 2020. Cette proportion était de 42,4 % dix ans plus tôt. Les départements qui sortent du lot sont le Doubs (64,7 %) et les Alpes de Haute Provence (59,8 %) suivis par le Morbihan (59,6 %) et la Haute Savoie (59,4 %).

Moins de mauvais résultats

Ensuite, les lactations comptant au moins deux contrôles supérieurs à 800 000 cellules représentent désormais 11,3 % des lactations contre 12,3 % en 2020 et 16,3 % dix plus tôt. Là encore, le Doubs affiche le meilleur résultat avec un taux de 6,6 % talonné par la Haute-Savoie (7,7 %) et le Morbihan (9,6 %)

Plus de lait, plus de taux

Avec une moyenne à 8 887 Kg, la production laitière brute grimpe de 180 kg en 2021 (+ 260kg en 2020) selon les résultats du contrôle laitiers 2021. La durée de lactation moyenne à été de 344 jours, (+ 4 jours). Les taux ne sont pas non plus en reste. Le taux butyreux augmente de 0,1 point à 40,6 g/kg. Même hausse pour le taux protéique qui atteint 32,9 g/kg.

Les plus lus

<em class="placeholder">équipe earl Lemoine</em>
« Nous maîtrisons nos outils pour produire 2,8 millions de litres de lait et sécuriser nos revenus », dans la Meuse 

À l’EARL Lemoine, dans la Meuse, les associés veulent avoir la main au maximum sur les composantes de leur revenu :…

<em class="placeholder">silo betterave maïs</em>
« J’ensile les betteraves en fin de saison pour ne pas les perdre », dans la Meuse

Au Gaec de l’Ouest, dans la Meuse, Alexandre Couchot cultive 12 hectares de betteraves fourragères. Il a testé plusieurs…

<em class="placeholder">éleveur laitier et conseiller devant le robot de traite</em>
« Je suis passé de 1,9 à 2,5 traites par vache et par jour avec mon robot de traite », dans les Vosges
Chez Stéphane Simonin, dans les Vosges, la traite robotisée a connu un démarrage chaotique en 2023. Il s'est fait accompagner…
<em class="placeholder">vaches laitières dans leurs logettes paillées</em>
Prévention des boiteries : 4 points clés pour bien loger vos vaches

Même si les boiteries sont en général multifactorielles, le bâtiment est déterminant dans leur apparition ou leur aggravation…

<em class="placeholder">Dès qu’une vache boite, il faut lever le pied pour détecter les lésions et si besoin parer et/ou traiter. </em>
« Un parage annuel des vaches laitières est insuffisant »

Pour Pieter Geboers, vétérinaire dans la Meuse, un parage préventif régulier et la précocité de la prise en charge sont…

<em class="placeholder">vaches au cornadis au Danemark devant une ration </em>
Emissions de méthane : l'additif Bovaer accusé de causer de graves troubles chez les vaches par des éleveurs danois

Au Danemark, l'additif Bovaer qui vise à à réduire les émissions de méthane entérique est sous le feu des critiques. Une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière