Aller au contenu principal

Conservez l’étiquette SOC de vos semences !

Le certificat officiel de contrôle garantit la pureté et la faculté germinative de vos semences.

En cas de problème lié à une mauvaise germination, l’étiquette est le premier document qui sera demandé par le distributeur, le semencier et l’assureur.
En cas de problème lié à une mauvaise germination, l’étiquette est le premier document qui sera demandé par le distributeur, le semencier et l’assureur.
© C. Allain

Les étiquettes SOC, cela vous dit quelque chose ? Vous en avez forcément déjà eu entre les mains mais peut-être sans savoir exactement à quoi elles servent ni ce qu’il faut en faire. Il s’agit des étiquettes, parfois collées, mais le plus souvent cousues dans la couture de chaque sac de semences. Elles correspondent à la carte d’identité « officielle » de la semence achetée. Pour pouvoir être commercialisés dans l’UE, les semences et plants des principales espèces (fourragères, céréales, etc.) sont en effet soumis à une certification produit. Mise en place par les pouvoirs publics de chaque état, cette certification est obligatoire et officielle. En France, cette mission revient au Gnis, au sein du service officiel de contrôle et de certification (SOC).


Un RGA certifié doit atteindre 80 % minimum de taux de germination


À quoi sert ce certificat ? « ll garantit la qualité technologique de la semence à la sortie de l’usine à travers deux critères essentiels : la pureté spécifique et la faculté germinative", précise Céline Allain, de Semences de France. La pureté spécifique correspond, pour une espèce donnée, à la teneur maximale en semences d’autres espèces de plantes qu’il est toléré de trouver dans le sac de semences. Par exemple, en ray-grass anglais, la pureté doit être au moins de 96 % ; en dactyle, c’est 90 % ; en féverole, 98 %, etc. Second critère, la faculté germinative garantit, comme son nom l’indique, un pourcentage de germination minimal dans le respect d’un protocole normé extrêmement précis. Là encore, ce critère diffère selon les espèces. Il doit s’élever au minimum à 80 % pour le ray-grass anglais, le trèfle blanc ou la luzerne, et à 75 % pour d’autres espèces telles que le ray-grass d’Italie, le brome, le trèfle incarnat.
Les étiquettes SOC mentionnent entre autres le nom de l’espèce et de la variété, les numéros de lot et de certificat, le pays de production et la date d’échantillonnage. Pourquoi les conserver ? « Pour éviter toute rupture de la traçabilité, répond Céline Allain. Chaque certificat est unique de par sa numérotation. En cas de problème, il permet de remonter au lot initial et de retracer l’historique des semences contenues dans l’emballage, de la parcelle du producteur de semences au semis de l’utilisateur. » L’étiquette constitue en fait la seule preuve qu’il s’agit bien de semences certifiées. L’éleveur devra être à même de la fournir s’il suspecte un souci de levée lié à un défaut de germination.


Mieux vaut ne pas stocker les semences trop longtemps


Aucune date limite d’utilisation des semences ne figure sur les étiquettes. « Par contre, on sait que selon les espèces, la faculté germinative s’altère avec la durée du stockage. Pour garantir la qualité des semences, elles doivent être stockées dans de bonnes conditions. Une graine, c’est du vivant !, rappelle Céline Allain. J’ai déjà vu des semences stockées à proximité de produits phytosanitaires dont les vapeurs ont altéré le pouvoir germinatif, ou encore des sacs stockés sous des toits en tôle qui n’avaient pas supporté la chaleur. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Christine et Pascal Garnier,éleveurs laitiers</em>
Eleveur lâché par Lactalis : « Finalement, c’est un mal pour un bien », en Meurthe-et-Moselle

Fin 2024, Lactalis a décidé de dénoncer le contrat de 290 éleveurs laitiers. Une annonce brutale pour Christine et Pascal…

<em class="placeholder">éleveur Célestin Jaunel devant son robot de traite</em>
Qualité du lait : « Mon souci de germes provenait de la pompe doseuse de produits lessiviels »
À la SCEA de Beaudival dans le Nord, un problème de germes est intervenu quelques mois après la mise en route du robot de traite…
<em class="placeholder">Camion de collecte en train de dépoter, livrer, du lait de vache sur un site de Lactalis</em>
Prix du lait 2026 : « Nous ne tolérons aucune baisse »

Les éleveurs laitiers déplorent un prix du lait qui a commencé à baisser en cette fin d'année 2025, alors qu'ils sont moins…

<em class="placeholder">Argent de la zone Euro. Pièces et billets de 10 20 et 50 euros. Monnaie d&#039;échange dans l&#039;Union européenne. Paiement en euros. Europe monnétaire.</em>
Prix du lait 2026 : Lactalis et l'Unell trouvent un accord pour sécuriser une partie du prix

Le groupe Lactalis et l'association d'organisations de producteurs Unell ont trouvé un accord pour un prix du lait à 440 euros…

« Une carence en minéral a entraîné des boiteries sur nos laitières », dans les Côtes-d'Armor

Au Gaec de Kerilys dans les Côtes-d’Armor, le manque de minéral pendant la période de pâturage a créé un gros souci de…

<em class="placeholder">motoculteur adapté avec un rabot pour racler le lisier </em>
Astuce d’éleveur : un motoculteur racleur de lisier pour nettoyer un bout de couloir dans la stabulation des vaches

Au Gaec 2 Oiselière dans la Manche, Michel Marie a fait réaliser un racleur automoteur de lisier pour nettoyer une partie…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière