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Concentrés : utilisez-vous des alimentateurs automatiques en salle de traite ?

L’installation d’alimentateurs en salle de traite se développe ces dernières années, notamment dans les systèmes pâturant. Ils limitent la compétition quant à la distribution du concentré et incitent les vaches à venir d’elles-mêmes en salle de traite, mais se révèlent plus chers que les DAC.

alimentateurs en salle de traite
Les alimentateurs en salle de traite se montrent intéressants dans les systèmes avec pâturage.
© E. Bignon
 

Romain Blanc, éleveur dans la Drôme

OUI

 

 
Romain Blanc, éleveur
© E. Bignon

J’ai fait installer des alimentateurs dans ma salle de traite 2x4 il y a deux ans et demi pour le confort de travail. Auparavant, je distribuais la complémentation individuelle à l’auge manuellement. Ce qui m’embêtait avec un DAC, c’est le risque que les vaches se bousculent au retour du pâturage. Et puis, dans le bâtiment, nous n’avions pas forcément assez de place pour insérer deux stations pour le troupeau de 50 vaches. Les alimentateurs en salle de traite sont un bon compromis. Cela évite la compétition pour le concentré et les bêtes rentrent mieux qu’avant en salle de traite, surtout les primipares. En ingérant le concentré pendant la traite, il n’y a aucune perte de temps dans le cycle quotidien des animaux. Je ne regrette pas cet investissement de 21 000 euros tout inclus.

Thibault Letourneur, éleveur dans l’Orne

OUI

 

 
Thibault Letourneur, éleveur
© T. Letourneur

Quand je me suis installé, les vaches recevaient déjà du concentré en salle de traite (2x4 tandem) mais il était distribué à la main. Selon le trayeur, les quantités pouvaient être plus ou moins généreuses et toutes les vaches en recevaient. Depuis que j’ai opté pour des alimentateurs automatiques au printemps dernier – essentiellement pour gagner du temps à la traite –, l’économie d’aliment est flagrante. En ce moment, seulement un tiers des bêtes en reçoivent : celles à plus de 25 litres, les fraîches vêlées et les primipares. L’avantage avec les alimentateurs, c’est aussi que les vaches ressortent pâturer sitôt la traite finie. Pas besoin de les tenir un certain temps dans le bâtiment pour qu’elles consomment leurs concentrés. Et c’est plus facile aussi de se faire remplacer à la traite, comme les quantités sont programmées.

David Rey, du Gaec de la ferme de la Plaine, en Haute-Savoie

NON

 

 
David Rey, éleveur
© Gaec de la ferme de la Plaine

Nous avons installé trois DAC lors de la construction de la stabulation de nos 70 vaches, qui étaient en étable entravée auparavant. Les DAC ont été préférés aux alimentateurs pour maximiser le fractionnement des apports en concentrés. C’est mieux au niveau métabolique. La distribution de l’aliment s’échelonne en cinq ou six fois par jour. Au pâturage, les vaches accèdent au DAC une dizaine d’heures par jour la nuit. Comme nous voulions aussi distribuer plusieurs aliments, cette solution se révélait également moins onéreuse que d’équiper la salle de traite 2x6. Nous avons opté pour un système complet avec quatre descentes de vis. Aujourd’hui, les vaches reçoivent le tourteau, la VL et les minéraux. Le seul inconvénient, c’est que nous devons aller chercher les dernières vaches dans l’aire d’attente, alors qu’elles seraient certainement venues plus facilement si elles recevaient de l’aliment à la traite.

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