Comment limiter l’impact du stress thermique sur la reproduction des vaches laitières ?
Moins de réussite à l’IA, plus de mortalité embryonnaire, baisse de fertilité chez la descendance… Certains leviers permettent de limiter les dégâts causés par un stress thermique chez une vache.

L’impact du stress thermique est plus faible sur les prim’Holstein ayant une robe blanche plutôt qu’une robe noire parce qu’une robe blanche capte moins la chaleur.
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F. Mechekour

Christian Engel, vétérinaire. « L’impact du stress thermique sur le taux de gestation est très marqué lorsqu’il intervient entre trois semaines avant et trois semaines après l’insémination. »
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F. Mechekour
Bien-être, confort et fertilité sont intimement liés, rappelle le vétérinaire Christian Engel, lors de son intervention à la troisième édition des Rencontres Bov’Idées, organisées par la société Synthèse élevage. Parmi les sources d’inconfort, le stress thermique a un impact de plus en plus fort dans les élevages. Ses conséquences sur la reproduction sont à la fois indirectes et directes. La double peine, donc.