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Les premiers chantiers d'ensilage de maïs ont démarré

La sécheresse associée aux fortes températures de fin juillet, a provoqué des
stress hydriques importants, dans la plupart des régions. Avant d'ensiler, un diagnostic du potentiel du maïs s'impose.

Début août, certains maïs commençaient déjà à griller sur pied. Les éleveurs ont pris la décision d'ensiler.
© F. Mechekour

 

"Avant de prendre la décision d’ensiler, il convient de faire un diagnostic au champ, en veillant à bien rentrer à l’intérieur des parcelles où les maïs peuvent être très différents des bordures, rappelle Arvalis. Ce diagnostic prend en compte le stade des plantes, le nombre de grains par m2, l’aspect de l’appareil végétatif et son potentiel d’évolution."

 

"Une plante aujourd’hui complétement desséchée n’a pas d’avenir. Elle ne repartira pas, même en cas de retour de la pluie", précise l'Institut du végétal. La parcelle peut être récoltée. "Malgré un taux d’amidon en retrait du fait du manque, voire de l’absence de grains, ces maïs peuvent présenter de bonnes valeurs alimentaires, proches de la normale (0,85 à 0,95 UFL/kg MS)." Ces valeurs s’expliquent notamment par une bonne à très bonne digestibilité des tiges et des feuilles.

Consulter les grilles d'évaluation et des exemples sur www.arvalis-infos.fr

 

En outre, Arvalis vient de publier la carte des dates prévisionnelles de début des récoltes des maïs fourrage (établie le 7 août). "Cela étant, les modèles de prévision de stade prennent mal en considération le stress hydrique, précise l'institut. Dans les situations les plus critiques, les chantiers d'ensilage ont débuté depuis quelques jours." L'objectif est surtout de sensibiliser éleveurs, Cuma et ETA de l'avancement de la maturité des maïs pour déclencher les chantiers de récolte à temps.

 

 

 

grille mais.pdf (294.59 Ko)

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