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C'est parti pour le lait de foin STG !

Ce lait sous signe officiel de qualité européen est déjà connu et utilisé en Autriche, en Suisse et en Allemagne. En France, la certification des fermes peut démarrer.

Au moins 75% en poids de matière sèche de fourrages grossiers (herbe fraîche, foin...), pas d'aliments fermentés donc ni ensilage ni enrubannage, pas d'OGM : voilà en résumé le cahier des charges de la Spécialité traditionnelle garantie (STG) "Lait de foin". Ce signe officiel de qualité européen est déjà connu et utilisé en Autriche, en Suisse et en Allemagne. En Autriche, il représente 480 millions de litres de lait.

En France, l'association Lait de foin a été reconnue par l'Inao comme Organisme de défense et de gestion (ODG) en mai dernier. Et mi-septembre, l'Inao validait le plan de contrôle du cahier des charges, une étape indispensable pour engager les premiers contrôles et certifications de fermes.

20 à 30 fermes laitières d'ici la fin de l'année

Pour l'heure, "entre 20 et 30 fermes sont intéressées et pourront être contrôlées par Certipaq d'ici la fin de l'année", indique Didier Le Hec, un des éleveurs à l'initiative du projet. Une fois certifiées, elles pourront apposer le panneau "Lait de foin" à l'entrée de leur ferme, et les producteurs qui transforment à la ferme pourront étiqueter leurs produits. Des professionnels de l'agroalimentaire se disent intéressés par cette matière première différenciée, mais pour l'heure aucun accord formel n'a été signé.

Cela fait deux ans que des éleveurs laitiers valorisant l'herbe sans fourrages fermentés cherchent à faire reconnaître leurs spécificités : un lait de haute qualité au niveau bactériologique et profil en acide gras, reconnu pour son impact positif sur la texture et le goût des beurres et des fromages, et sur le rendement fromager. En outre, ces systèmes d'élevages répondent aux attentes sociétales.

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