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Biolait reconduit un contrat avec Système U et LSDH

Le groupement de producteurs bio, qui a collecté 170 millions de litres de lait en 2016, a renouvelé son contrat sur la base d’un volume annuel d’au moins 30 millions de litres pendant cinq ans.

Biolait a atteint la barre symbolique des 1 000 fermes (dont 250 sont en cours de conversion) en janvier dernier. Sa collecte connaît une croissance continue. Elle devrait passer de 170 millions de litres (Ml) de lait en 2016 à 250 - 280 Ml en 2019. « Notre porte reste ouverte à de nouveaux producteurs, mais nous préférons avoir un flux régulier d’arrivées en phase avec la croissance du marché plutôt que brutal comme en 2009 et 2016 », précise Christophe Baron, le président de Biolait. « Nous aurons peut-être un peu trop de lait en 2018, mais nous craignons surtout d’en manquer après 2018 », prévoit-il.

Côté valorisation, Biolait continue d’assurer ses arrières. « Nous avons reconduit un contrat tripartite avec Système U et la laiterie de Saint-Denis de l’Hôtel (LSDH) d’une durée de cinq ans contre trois ans pour les deux contrats précédents. Il porte sur un volume annuel d’au moins 30 millions de litres de lait conditionnés (25 Ml lors du contrat précédent). Il y a un accord sur le prix qui est fixé pour trois années et qui permet d’atteindre notre objectif de prix payé producteur. »

Mixité entre bio et conventionnel interdite

Par ailleurs, le groupement continue de tisser des relations étroites avec le distributeur Biocoop depuis 1998 qui lui permettent de valoriser le lait sous d’autres formes que le lait conditionné. Et Biolait s’appuie sur un large éventail de clients pour assurer ses débouchés. "La vente de lait à l’étranger représente un faible pourcentage de nos ventes (entre 5 et 7 %) et ne concerne que des contrats qui s’inscrivent dans la durée. Dans une période de pénurie de matière en France, le groupement privilégie les débouchés hexagonaux", précise Christophe Baron.

Le règlement intérieur de Biolait a franchi un nouveau cap avec l’interdiction de la mixité des modes de production (bio et conventionnel) voté « à une large unanimité par les adhérents » lors de l’assemblée générale qui s’est déroulée les 30 et 31 mars. Une obligation non imposée par l’Europe. « Les producteurs auront cinq ans pour y parvenir », souligne Christophe Baron.

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