[Autonomie en électricité] Êtes-vous prêt à investir dans un tracker solaire ?
Conçu pour améliorer l’autonomie en électricité, le tracker solaire se singularise par sa capacité à suivre le rayonnement du soleil. La revente de l’électricité produite est actuellement impossible.
Conçu pour améliorer l’autonomie en électricité, le tracker solaire se singularise par sa capacité à suivre le rayonnement du soleil. La revente de l’électricité produite est actuellement impossible.
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- Camille Martineau - en Gaec en Vendée
Oui
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Nous sommes installés en bio (55 vaches à 7500 l – un robot de traite) avec un atelier de transformation à la ferme et un gîte. Nous avons investi 51 000 € HT dans un tracker solaire en juin 2020. Notre principale motivation s’inscrit dans le cadre de la transition énergétique. L’enjeu est de consommer moins et d’être plus acteur dans ce domaine. Les panneaux photovoltaïques en toiture ne convenaient pas. On ne pouvait les installer que côté nord. Le concept du tracker est plus judicieux parce qu’on ne produit pas de l’électricité pour la vendre mais pour l’autoconsommer. Le modèle 117 m2 (production estimée à 46 000 kWh/an) convient bien à notre ferme. Nous avons autoconsommé 80 % de l’électricité produite (avec la maison et le gîte). Le surplus est depuis peu stocké virtuellement. Les kW produits en plus sont comptabilisés et facturés ensuite lors de l’utilisation autour de 7 c€ du kW/h (acheminement et taxes). Mais la finalité, c’est d’autoconsommer un maximum car nous économisons 15 c€/kW. Les économies couvrent le montant de l’investissement. L’onduleur est garanti 5 ans. Nous n’avons pas pris le contrat de maintenance.
- Charles-Antoine Barbé - en Gaec en Ille-et-Vilaine
Non
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Nous avons monté un bâtiment de 42 m x 13 m pour stocker du fourrage et du matériel il y a six mois. Nous avons décidé de poser des panneaux photovoltaïques sur la toiture pour dégager un revenu supplémentaire sans devoir travailler plus. Notre installation peut produire 100 kW. Nous avons signé un contrat de vingt ans avec Enedis. Le prix de rachat de l’électricité a été fixé à 10,50 c€/kW. Nous avons investi 100 000 euros. Le retour sur investissement est évalué à dix ou douze ans. L’onduleur est garanti dix ans. Aussi nous n’avons pas vraiment creusé la piste du tracker solaire. D’autant qu’avec ce système, il n’était pas possible de revendre l’électricité. Comme à l’époque il n’était pas non plus possible de faire du stockage virtuel, il fallait utiliser au maximum l’électricité produite pour que ce soit économiquement intéressant.
- Guénaël Hamelin - en Gaec en Ille-et-Vilaine
Oui
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Nous avons d’abord investi dans des panneaux solaires photovoltaïques produisant 72 kilowatts-crête (kWc) en 2013. Le contrat passé avec EDF est basé sur un prix de rachat de 18,99 c€/kW pendant vingt ans. Puis en mars 2020, nous avons investi dans un tracker solaire de 117 m2 (22 kWc) pour réduire notre facture d’électricité et produire plus d’énergie verte. Avec trois robots de traite (170 vaches à 9 500 l), ce système est intéressant pour améliorer notre autonomie en électricité. En 2020, nous avons atteint un taux d’autoconsommation de 87 %. En début d’année, nous avons installé avec Okwind un ballon tampon d’eau chaude de 300 l permettant de valoriser le surplus de production du tracker pour chauffer l’eau. Nous visons ainsi une autonomie de 92-93 %. Le tracker nous a coûté 53 000 € HT. À l’époque nous avons bénéficié d’une aide de la région de 10 000 €. Le retour sur investissement est estimé à huit ans avec un emprunt sur dix ans. Nous n’avons pas pris le contrat de maintenance parce que cela ne nous semble pas nécessaire. (NDLR : 500 €/an avec engagement sur 12 ans pièces et main-d'oeuvre). L’étude de consommation réalisée en amont nous a amenés à réfléchir mais aussi à réduire et adapter notre consommation.
