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Arrêt de l'usine Lactalis de Craon

Suite aux cas de salmonellose chez des nourrissons ayant consommé des poudres de lait Lactalis, le site de Craon en Mayenne est à l'arrêt pour une durée indéterminé. Les autocontrôles de Lactalis n'avaient pas révélé de contamination par la salmonelle. Les investigations de l'entreprise et des autorités de la santé "nous ont permis d'identifier une cause probable de contamination survenue sur une de nos deux tours de séchage entre le 1er et le 6 mai 2017", indiquait Lactalis le 10 décembre dernier. Au moment où nous mettons sous presse le 15 décembre, l'enquête ne permettait pas de valider cette hypothèse, ni de conclure sur une date de contamination, ni sur son origine. Les autorités de la santé ont également estimé que "les mesures prises par l'entreprise n'étaient pas de nature à maîtriser le risque de contamination". Tout ceci explique le rappel d'un très grand nombre de lots fabriqués depuis le 15 février 2017, la suspension de la commercialisation et des exportations, l'arrêt des deux tours, et de toutes les installations de conditionnement. Lactalis procède à des contrôles complémentaires et à un nettoyage complet renforcé.

L'origine de la contamination encore inconnue

Au total 620 lots potentiellement contaminés, dont 36 pour la France, ont été retirés du marché. Cela représenterait des millions de boîtes de poudre de lait. Mais cette affaire risque aussi d'avoir des conséquences à plus long terme. Les parents de nourrissons malades ont été choqués de la gestion de crise par Lactalis. Mi-décembre, un père avait même décidé de porter plainte contre le groupe au motif de "non assistance à personne en danger" et "mise en danger de la vie d'autrui". Deux groupes Facebook, une adresse mail pour fédérer les parents concernés montrent leur colère: ils ne comprennent pas comment une contamination a pu passer inaperçue.

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