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Abattage de bouquetins en Haute-Savoie

Dans le massif du Bargy, 37 % 
des bouquetins testés se sont avérés positifs.
Dans le massif du Bargy, 37 %
des bouquetins testés se sont avérés positifs.
© A. Conté

Début octobre, près de 200 bouquetins âgés de 5 ans et plus ont été abattus dans le massif du Bargy par les agents de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage). Cette mesure exceptionnelle fait suite à la découverte d’un foyer de brucellose au sein de la faune sauvage de ce massif en 2013. C’est un cas de brucellose en 2012 chez un enfant de cette région qui a conduit au repérage de ce réservoir sauvage de la maladie. Ce cas humain avait été relié à un cheptel bovin infecté où le lait cru était transformé en fromage. 12 000 animaux testés de retour d’estive en 2012 s’étaient avérés tous négatifs : seul cet élevage était atteint.


La souche incriminée était la même que celle du dernier foyer détecté en Haute-Savoie, qui datait de 1999. Cela laissait suspecter qu’un foyer au sein de la faune sauvage avait permis le « relais silencieux » de la brucellose pendant treize ans, a expliqué Jean Hars, inspecteur en chef de la santé publique vétérinaire à l’ONCFS, intervenu lors des rencontres GTV Rhône-Alpes-VetagroSup.
Un programme de surveillance du grand gibier a donc été lancé.
Sur les 71 bouquetins capturés dans le massif, 37 % étaient positifs. Seuls 15 % des animaux de moins de 5 ans étaient positifs, contre 55 % des individus de plus de 5 ans et même 73 % pour les femelles de plus de 5 ans(1). En revanche sur 55 chamois, 30 cerfs et 44 chevreuils, seul un chamois testé s’était avéré brucellique.


Les bouquetins de 5 ans et plus étaient les plus touchés


Devant les risques de contamination des troupeaux d’élevage et de santé publique (la brucellose est transmissible à l’homme), l’abattage de tous les bouquetins de plus de 5 ans, une espèce protégée, a donc été décidé par le préfet par un arrêté du 1er octobre dernier.
De nouvelles captures seront effectuées au printemps afin d’évaluer la prévalence de la maladie dans la population restante.


(1) Avis de l’Anses du 22 juillet 2013.

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