BILAN PROVISOIRE DES ACAL
2 408 demandes de cessation d’activité laitière
2 408 producteurs ont déposé
une demande d'Acal, pour un litrage moyen de 162 000 litres. Il est
en progression de 16 % par rapport à l’année dernière.
Malgré la crise, le nombre de producteurs souhaitant arrêter totalement ou partiellement leur activité laitière ne connaît pas de progression fulgurante par rapport aux précédentes campagnes. Le dernier bilan provisoire des Acal (aides à la cessation d’activité laitière) dressé par FranceAgriMer fait état de 2408 demandes (contre 2146 la campagne précédente), pour un litrage d’environ 390 149 tonnes.
En revanche, le litrage moyen des demandeurs continue à progresser (162 000 litres cette campagne contre 140 000 litres la campagne précédente). Par ailleurs, le quota libérable reste dans la moyenne des trois dernières campagnes. Rappelons que les quotas repris contre indemnité par l’État sont redistribués gratuitement via les CDOA aux producteurs prioritaires. Par ailleurs, le quota peut aussi faire l’objet d’une reprise via le dispositif des TSST (rachat de quotas sans terre).
DES ÉCARTS RÉGIONAUX
Certaines régions enregistrent un nombre de demandeurs plus important que la normale : ce sont sans grande surprise les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Poitou-Charentes qui se trouvent dans ce peloton de tête des plus grands utilisateurs des Acal.
D’autres régions résistent beaucoup mieux : ce sont la Basse- Normandie, la Bretagne, Les Pays de la Loire ainsi que la Franche-Comté. L’enveloppe disponible est constituée d’environ 16 millions d’euros pour cette campagne ; elle représente les sommes versées par les producteurs en dépassement de leur quota lors de la précédente campagne.
Le coût moyen des quotas étant d’environ 11 centimes d’euro du litre (du fait du barème dégressif de l’indemnité versée pour les quotas repris), il est clair que le besoin de financement est près de trois fois supérieur au niveau de l’enveloppe. Les producteurs souhaitant rentrer dans le dispositif de TSST (rachat de quotas sans terre) aurontils les moyens de financer ce différentiel cette campagne ? On ne le sait pas encore… ■