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Vers la mention de l’origine des viandes pour les produits transformés

L’étiquetage de l’origine des viandes, actuellement en vigueur pour les viandes fraîches, pourrait s’étendre aux viandes transformées. Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a indiqué le 11 février, que la France poussera à Bruxelles une demande en ce sens, suite au scandale sur les plats Findus. Un conseil des ministres se tiendra en fin de semaine sur ce dossier. « Aujourd’hui la viande bovine fraîche est tracée de telle façon que l’on peut remonter à l’éleveur et à l’animal. Mais il faut que l’étiquetage de l’origine soit étendu aux viandes transformées a-t-il déclaré, ajoutant que c’est un moyen nécessaire pour limiter la fraude. Il a déclaré avoir le soutien de son homologue britannique. Et il appellera son homologue roumain pour aller dans cette direction. « C’est le sens de l’histoire a-t-il conclu. Quelques heures plus tôt dans la journée, François Hollande a indiqué que « des enquêtes vont être diligentées dans un délai très court » ce qui permettra d’en savoir « encore davantage » mercredi. Selon le Chef de l’État qui a conseillé d’acheter des produits labellisés « viande bovine d’origine française », la traçabilité est « un devoir pour l’Europe et pour la France ». Il a aussi mis en garde : ce « n’est pas parce qu’il y a des comportements qui ne sont pas acceptables, tolérables, et qui traduisent des recherches de profit dans la chaîne alimentaire que nous devons jeter le discrédit sur une industrie agroalimentaire française qui est de grande qualité et encore moins sur les éleveurs ». Son souci, a-t-il ajouté, est aussi « de faire que nous puissions continuer à consommer et à faire vivre nos éleveurs en France qui ne sont pour rien dans ces manipulations ».

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