Aller au contenu principal

La Minoterie de Courçon reprend du service en augmentant sa capacité de production

Un incendie survenu en février 2021 avait détruit le moulin de la Coopérative de Courçon, basée en Charente-Maritime. L'outil a été reconstruit et les premières tonnes de farine ont été écrasées début juin.

Personnel de la minoterie de Courçon inaugurant le nouveau moulin
Les premiers volumes de blé ont été écrasés début juin dans le nouveau moulin de la Minoterie de Courçon.
© Minoterie de Courçon

La Minoterie de Courçon, le moulin de la Coopérative de Courçon (Charente-Maritime), a pu reprendre ses activités d’écrasement des grains en ce début juin, à la suite de l’achèvement des travaux de reconstruction, qui ont suivi sa destruction par un incendie en février 2021. A cette occasion, la capacité de transformation du moulin est passée de 2 500 tonnes à 5 000 tonnes de farine.

Une gamme variée à destination des clients boulangers 

La Coopérative de Courçon projette de diversifier les espèces utilisées aux « petits et grands épeautres, blés anciens ou blé dur », indique le communiqué. De plus,  la production de farines biologiques devrait se développer. Pour l’instant, « celles-ci représentent 5 % des volumes transformés », précise Delphine Bouroulleau, responsable commerciale. 

« Notre ambition, dans une région concurrencée par plusieurs gros moulins, est d’accompagner les boulangers souhaitant se démarquer avec des produits de proximité à la carte, y compris sur de petits volumes », explique Luc Servant, président de la Minoterie-Coopérative de Courçon. « La station de mélange mais aussi l’ensachage ont été repensés en ce sens, avec des conditionnements s’étendant du sachet de 1 kg au sac de 5 kg. [...] Évidemment, les boulangeries pourront aussi s’approvisionner en farines pour pains spéciaux et baguette artisanale en sacs de 25 kilos », précise la coopérative.

 « Notre ambition, dans une région concurrencée par plusieurs gros moulins, est d’accompagner les boulangers souhaitant se démarquer avec des produits de proximité à la carte », explique Luc Servant.

Le nouveau moulin permet à la coopérative de favoriser les circuits courts

Lors de l’incendie, les installations de stockage des grains n’avaient pas été touchées, ce qui avait permis à la société « d’assurer la collecte et la commercialisation des trois dernières récoltes de blé de ses adhérents », précise le communiqué. Le moulin comptait alors pour un quart des débouchés de la moisson de la coopérative. Avec l’accroissement de sa capacité, cette proportion devrait être doublée et passer à la moitié, ce qui représente un peu moins de 7 000 tonnes de blé par an. « En tant que minoterie coopérative, la structure, qui appartient à ses 60 producteurs adhérents, travaille ses propres blés. Ils sont cultivés sur des parcelles situées à moins de 10 kilomètres du site de stockage et de transformation. [...] Une étape d’acheminement en moins entre le silo et le moulin permet d’économiser des kilomètres, limitant ainsi l’impact de la filière blé-farine-pain sur l’environnement. » précise la coopérative. De plus, le transport des silos du producteur au moulin s'effectue par des camions utilisant des biocarburants à base de colza, afin d'améliorer l’empreinte carbone de l'activité de la coopérative.

Lire aussi : "Vivescia : « l’avenir du groupe coopératif se construit en filières »"

Les plus lus

logo de l'OFPM
Les marges brutes de la meunerie se dégradent à nouveau en 2024

Selon l’Observatoire de la formation des prix et des marges de FranceAgriMer, les marges brutes de la meunerie ont reculé en…

Moisson 2025 : la campagne 2025-2026 débute entre soulagement et inquiétudes

À l’issue de son conseil spécialisé du 16 juillet, FranceAgriMer a présenté ses bilans céréaliers prévisionnels 2024…

parcelle de blé dur dans les Bouches du Rhône
Moisson 2025 : un démarrage précoce et prometteur en Europe du Sud

Alors que la moisson a déjà débuté dans plusieurs pays au sud de l’Europe, les premières estimations tablent sur une…

De gauche à droite : Michel Waast (Moulins Waast), Tristan Wecxsteen (boulanger, Les pains de Tristan), Thierry Hache (Grainoble) et Émile Waast (Moulins Waast)
Blé biologique : des prix minimums en blé et maximums pour la farine dans les filières #AgroDiverSanté

Les Moulins Waast et Grainoble Bio ont mis en place un partenariat autour d’une filière semence-blé-farine-levain-pain bio en…

La nouvelle carte mondiale du bloc des pays Brics + ou aspirants, d’une manière ou d’une autre, à le rejoindre. Légende : en bleu foncé, les membres ; en bleu clair, les pays partenaires (Belarus, Bolivie, Cuba, Kazakhstan, Malaisie, Nigeria, Thaïlande, Ouganda, Ouzbékistan, Vietnam) ; en vert, les pays candidats (Azerbaïdjan, Bangladesh, Myanmar, Pakistan, Sénégal, Sri Lanka, Syrie et Venezuela). A noter que l’Argentine, l’Algérie ou encore la Turquie ne rentrent dans aucune de ces catégories.
Les pays Brics s’en prennent aux quatre géants du commerce du grain

Après un sommet à Rio de Janeiro peu concluant, les pays Brics reprennent l’initiative en matière de système d’échanges des…

Montage photo montrant Bertrand et Eugénie Girardeau dans un champ de blé à gauche et un portrait de Ludovic Brindejonc à droite.
Prix du blé 2025 : Girardeau et Agri-Éthique lancent une bouée de sauvetage aux agriculteurs

Alors que la moisson 2025 est dans sa dernière ligne, la Minoterie Girardeau et le label Agri-Ethique souhaitent participer à…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne