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Qualité sanitaire des grains : Intercéréales bien engagée dans son plan de surveillance

D’ici la fin de la campagne 2023-2024, Intercéréales devrait disposer d’un plan de surveillance structuré pour chacune de ses familles.

Flavie Souply, directrice technique et durabilité de l'Association nationale de la meunerie française et Benedicte Renaud, responsable du plan de surveillance qualité sanitaire
© Yanne Boloh

Le portail du plan de surveillance de la qualité sanitaire d’Intercéréales « devrait être opérationnel d’ici la fin de la campagne 2023-2024 », estime Bénédicte Renaud, responsable de ce plan de surveillance. Elle en a présenté les contours, le 12 mai, à l’occasion de la journée de restitution d’Oqualim, le plan de surveillance en nutrition animale est opérationnel depuis 15 ans.

Reprenant l’activité d’Hyperion, dissout fin 2022, Intercéréales est en effet en cours de construction d’un plan dans une vision longue de la filière céréalière, de la production à la seconde transformation. Chaque métier est chargé d’animer son propre plan de surveillance puis les données seront consolidées au niveau de la filière. « L’animation est prise en charge par la filière avec une cellule plan de surveillance qui en assure la gouvernance, un réseau des animateurs opérationnels et une animatrice dédiée », résume Bénédicte Renaud.

Un périmètre large

Le périmètre est large puisqu’il couvre toutes les céréales dans leur diversité (maïs, blé, riz, orge, sorgho, sarrasin…) et leurs coproduits, qu’ils soient valorisés en alimentation humaine ou animale. La surveillance concernera les contaminants chimiques et biologiques, qu’ils soient réglementés ou non, ainsi que les contaminants émergents. Les métiers concernés vont de la production à la boulangerie en passant par la collecte, la meunerie, l’amidonnerie, la semoulerie de maïs, l’alimentation animale (Oqualim), les biscuits (Alliance 7). « Nous utiliserons le même système d’information pour la collecte des données que le plan de surveillance des oléoprotéagineux », précise la responsable. « L’objectif est d’apporter une vision de la qualité sanitaire à l’échelle nationale pour un métier et la filière, ainsi que de conforter l’analyse de risques pour les entreprises. Le plan nous permettra également de disposer d’éléments dans les discussions avec les pouvoirs publics, et de réaliser une veille sur les contaminants émergents et les tendances afin d’anticiper les crises collectivement », conclut Bénédicte Renaud.

 

 

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