Aller au contenu principal

Activité portuaire
Port de Rouen : exportations céréalières satisfaisantes sur les trois premiers mois de la campagne 2021/2022

A fin septembre, les chargements de céréales atteignent les 2 Mt, avec un objectif affiché de 7-7,5 Mt à fin juin. Côté destinations, le schéma est identique à la campagne précédente.

Le port de Rouen ne rencontre pas de problème logistique pour approvisionner les terminaux céréaliers.
© Haropa Port

À fin septembre, le volume de céréales chargées par le port de Rouen avoisinait les 2 Mt depuis le 1er juillet, contre 1,38 Mt au premier trimestre 2020/2021, soit + 40 % d'un an sur l'autre. Dans le détail, 0,99 Mt de blé tendre (0,88 Mt l’an dernier) et 0,97 Mt d’orges (0,50 Mt l’an dernier) ont été exportées sur les trois premiers mois de 2021/2022. Notons que le retard cumulé par les moissons estivales (en raison du mauvais temps et de problèmes logistiques) a conduit à un décalage du début des exportations.

Un objectif de 7-7,5 Mt à fin juin

D'ici la fin du mois de juin 2022, le port de Rouen espère avoir chargé entre 7 Mt et 7,5 Mt de céréales (contre 8,8 Mt en 2020/2021), dans la moyenne des dix dernières campagnes (7,3 Mt).

En termes de pays importateurs, on est dans le même schéma que l’an dernier, avec la Chine comme première destination (un tiers de blé tendre, deux tiers d’orge fourragère et brassicole) et l’Algérie reléguée à la deuxième place du podium (95 % de blé et 5 % d’orge fourragère). Puis viennent l’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne. Pour cette dernière destination, les volumes expédiés sont supérieurs à l’an dernier à pareille époque. Le nord-communautaire (Allemagne, Belgique, Pays-Bas et Suède) a principalement importé de l’orge brassicole, pendant que la péninsule ibérique (Espagne, Portugal) a essentiellement acheté de l’orge fourragère.

Le port de Rouen ne rencontre pas de problème logistique pour approvisionner les terminaux céréaliers, et ce, d’autant que les exportations ne sont pas pléthoriques pour cette période de l’année. Rappelons que les livraisons de grains passent à 65 % par la route, 25 % par le fleuve et 10 % par le train.

Les plus lus

À qui profitent vraiment les dons de blé russe?

Li Zhao Yu, Yann Lebeau, Roland Guiraguossian et Delphine Drignon, experts du département relations internationales…

Crues dans l'Yonne : quelques questionnements sur les rendements à venir

Les pics de crues atteints, tout va dépendre maintenant de la rapidité des eaux à baisser.

Pourquoi le Maroc devrait encore importer beaucoup de céréales en 2024/2025?

Yann Lebeau, responsable du bureau de Casablanca au sein du département relations internationales d’Intercéréales, a fait le…

Oléagineux - Comment Saipol va accroître ses capacités de trituration à Sète et Lezoux

L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie…

Incendie - Quand va redémarrer l'usine de trituration de colza de Sète de Saipol ?

L'usine de Saipol dispose d'une capacité annuelle de trituration de graine de colza de 600 000 t à 700 000 t. L'unité d'…

L'Inde redevient importateur en blé malgré une production record

L'Inde continue d'être un gros consommateur de blé.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne