Aller au contenu principal

Activité portuaire
Hausse de 6, 5 % du trafic maritime pour Haropa Port au premier semestre 2021

Haropa Port, la nouvelle entité qui fusionne les ports du Havre, de Rouen et de Paris, affiche une dynamique positive pour cette première moitié d’exercice.

Bons résultats pour le premier semestre d’Haropa Port, qui a par ailleurs installé son conseil de surveillance (17 membres) le 9 juillet avec Daniel Havis comme président (5è au premier rang en partant de la gauche) et Emmanuèle Perron comme vice-présidente (4è au premier rang en partant de la gauche).
© Philippe Bréard / Haropa Port

Avec + 6,5 % de trafic maritime sur les six premiers mois de l’année, Haropa Port, entité qui fusionne les ports du Havre, de Rouen et de Paris depuis un mois, affiche une belle dynamique, retrouvant des niveaux d’avant Covid-19 pour certaines de ses activités.

C’est le cas notamment de la filière conteneurs (+ 43 %) qui affiche des niveaux dignes de ceux de 2018 et de 2019. Le trafic fluvial a cru de 14 % (70 000 EVP). Pour sa part, le trafic maritime a atteint les 40 Mt de marchandises (+ 6,5 % donc). « Si les vracs liquides restent stables à 18 Mt, ( recul conjoncturel des produits pétroliers et raffinés notamment pour raison d’arrêts techniques, mais hausse continue des produits chimiques et hydrocarbures gazeux), les conteneurs augmentent de 43 % en tonnage (à 14,6 Mt) et de 40 % en EVP (à 1,5 Mevp) ; les trafics inland progressent de 26 % ; les volumes en transbordement ont quasiment doublé par rapport à 2020 et dépassent même les niveaux de 2019 à la même période » peut-on lire dans le communiqué de presse publié ce mardi 20 juillet.

De même, « les activités de graves (+ 40 %) et de ciment/clinker (+ 92 %) renforcent la filière vracs solides » par ailleurs en baisse ce semestre, de 20 %), en raison de la campagne céréalière qui affiche un tonnage de 6,55 Mt, en retrait par rapport à l’année record 2020 (9,9 Mt à la même période).

La marque du Covid-19

L’apparition de la Covid-19 en 2020, puis la pandémie qui perdure à ce jour, a profondément bouleversé les usages du trafic maritime mondial, terrain de jeu essentiel pour Haropa Port. Notamment, le blocage du canal de Suez a redessiné la carte des routes maritimes, touchant notamment les activités du Havre. Des retards de traitement de la marchandise ont dû être gérés et les responsables d’Haropa Port « affiche désormais un retour à la normale ». A titre d’exemple, Haropa Port a traité plus de 60 « extra call », des escales exceptionnelles, non prévues dans les routines initiales, incluant accueil et manutention de ces navires. Ces derniers ne pouvaient être accueillis dans certains ports du range nord, victime de saturation. « Des records de mouvements de conteneurs ont en outre été enregistrés sur certains terminaux » précise encore Haropa Port.

Depuis le 1er juillet, la nouvelle structure des trois ports de la Seine a développé de nouvelles lignes feeder à partir du Havre : Espagne/Portugal, Royaume-Uni, nord de l’Europe.

Les plus lus

Annie Genevard et Albert Mathieu, président-directeur-général de Panzani, lors de la visite de la ministre dans l'usine de Marseille
Blé dur – La ministre Annie Genevard annonce le doublement des aides PAC dans les zones traditionnelles

Lors d’un déplacement en Provence, la ministre de l’Agriculture a visité une usine Panzani et des parcelles de blé dur et…

Un champ de maïs qui souffre de la sécheresse
Récoltes 2025 : recul attendu de la production de maïs en raison d'une baisse anticipée des rendements

Alors que la moisson estivale est sur le point de s’achever, Agreste a publié le 8 août ses dernières estimations de…

Une moissonneuse batteuse en action dans un champ de colza 2025
Moisson 2025 : une production européenne de colza proche des 20 Mt, est-ce suffisant ?

Dans l'Union européenne, la moisson est dans sa dernière ligne droite avec des rendements en colza très satisfaisants et…

sclérotes d'ergot de seigle dans un épi
Alcaloïdes d’ergot : « À l’heure actuelle, nous ne sommes pas en mesure de faire face à la baisse des seuils »

Après une récolte 2024 marquée par une forte contamination par l’ergot de seigle, la filière céréalière tire la sonnette d’…

Champ de blé blond, en Creuse, en juillet 2025
Céréales et oléoprotéagineux bio : rendements corrects et prix en repli sur le rapproché

Alors que les moissons bio s’enchaînent partout en France, dans des conditions caniculaires la semaine dernière et un peu…

Moisson du Colza dans les plaines cerealieres de la Marne. Agriculteur moissonnant sa parcelle de Colza avec une moissonneuse bateuse Claas 740 Lexion.
Moisson 2025 : de bons rendements en colza avec quelques hétérogénéités

Avec une moisson 2025 particulièrement précoce, plusieurs groupes coopératifs ont déjà effectué le bilan de ce millésime. En…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne