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Productions biologiques
Marché des grains biologiques au 19 janvier : fermeté des matières premières pour la nutrition animale

© Peggychoucair Pixabay
Les grains issus de conversion 2e année (C2) se font rares : des volumes conséquents ont, en effet, été déclassés, surtout dans les structures mixtes biologiques/conventionnelles, en raison des prix attractifs du marché conventionnel et des coûts de stockages générés par les filières biologiques dans des cellules dédiées. De plus, la disponibilité en C2 se réduit : leur valorisation étant estimée trop basse ces dernières années, les agriculteurs en conversion ont tendance à emblaver davantage leurs parcelles en luzerne.

Dans ce contexte, les cours des matières premières biologiques pour l’alimentation animale restent fermes, notamment ceux du blé fourrager, du triticale et du maïs, ainsi que des protéagineux. Pour le pois et la féverole, la récolte catastrophique de 2021 explique l’envolée de leurs prix.

En revanche, malgré la demande accrue en protéines biologiques, leurs utilisations, selon les estimations de FranceAgriMer, sont en recul de 11 % en janvier en comparaison avec l’an passé.

Flambée des prix des tourteaux de tournesol et de soja biologiques.

La suppression, par le nouveau règlement bio européen 2018/848 entré en vigueur au début de l’année 2022, pour les pondeuses et les porcs, de la possibilité d’utiliser 5 % de protéines concentrées conventionnelles dans les formules en monogastriques (c’était le cas jusqu’à fin 2021), profitent plutôt aux tourteaux biologiques de tournesol et de soja. Leur prix flambe actuellement. Et ce, d’autant plus que les importations de ces deux produits phares se sont tassées, voire arrêtées, à cause de la crise sanitaire.

 

Le marché du blé meunier au ralenti
Alors que dans les entreprises françaises de l’agroalimentaire, notamment chez les collecteurs-stockeurs de grains, le variant Omicron perturbe le redémarrage de l’activité en janvier, le marché reste plutôt calme en blé meunier et biscuitier.
Pour les contrats pluriannuels en filières biologiques basés sur un système « tunnel », la troisième tranche de prix est en négociation. Sur le marché « libre », la demande est extrêmement limitée, les meuniers étant encore ben couverts. D’où des prix spot d’opportunité à la baisse, avec peu d’affaires réalisées, et des cours en recul sur la fourchette basse en blé meunier.
 
 

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