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Formation - Quatorze étudiants inscrits à l'Ensmic pour le nouveau BTS dédié aux industries céréalières

Le BTS dédié aux industries céréalières a fait peau neuve en 2022 et a su attirer quelques alternants de plus cette année. L'équipe pédagogique poursuit ses efforts afin de relancer l'intérêt pour cette formation en déclin depuis les années 2000.

De gauche à droite : Jaouade Boukich (chargé de mission Filières céréalière à l'Enilia-Ensmic), 2 étudiants, Marie-Pierre Gousset (directrice de l'Enilia-Ensmic) et un étudiant.
© Rodolphe de Ceglie

Le BTS Meunerie et Industrie céréalière est mort, vive le BTSA Bioqualim option Produits céréaliers ! La nouvelle formation dispensée par l’école de Surgères, Enilia-Ensmic, est suivie cette année par 14 étudiants en alternance, dont une moitié en première année et l’autre en seconde. La mort annoncée de ce cursus par certains n’est donc pas pour demain. Une bonne nouvelle pour la filière, et notamment pour les industriels de la première transformation des grains, mais aussi pour les étudiants en recherche de formation technique dans le secteur céréalier.

Lire également : Formation - "L'Ensmic mise sur l'apprentissage pour former les meuniers de demain"

La survie de cet enseignement, mis à mal ces dernières années par manque d’étudiants, au travers d’un brevet de technicien supérieur est le fruit de la volonté de l’équipe enseignante de l’école basée en Charente maritime, et notamment de sa directrice Marie-Pierre Gousset. « Nous avons pris la décision d’aller vers ce programme. Nous avions des ajustements possibles concernant nos diplômes et avons construit une formation clairement orientée Produits céréaliers. Les élèves ont des cours théoriques et des travaux pratiques, notamment en meunerie, nutrition animale, analyses des produits, boulangerie, avec accès au laboratoire et au moulin d’essai de l’école » explique la directrice de l’Enilia-Ensmic. 

Pour autant, l’équipe pédagogique de l’école reste à l’écoute de la filière pour faire évoluer la formation si besoin. « La filière, avec ses opérateurs, travaille sur les besoins de formation. Il faut faire un état des lieux et se structurer pour offrir une formation correspondant à leurs attentes. Dans cet objectif nous poursuivons nos échanges avec l’Association nationale de la meunerie française ou Intercéréales » , précise t-elle.

Un référent pour la formation dédiée aux Produits céréaliers

Afin de promouvoir le nouveau diplôme (BTS APT Bioqualim Produits céréaliers), un chargé de mission Filières céréalières a été nommé depuis cette rentrée 2023/2024 en la personne de Jaouade Boukich. « Il sera l’interface entre la filière et l’école dans ses missions de formation  en alternance comme en formation continue », explique Marie-Pierre Gousset. 
« Mon objectif est de 2 ordres : le premier est de redonner un nouveau souffle à nos relations historiques avec la meunerie française et plus largement avec la filière céréale, avec un nouvel angle de vue cette fois-ci, celui d'une réponse personnalisée aux besoins de formation de nos partenaires face à leurs problématiques de terrain avec des intervenants reconnus par le secteur. Le second est de centraliser les besoins en alternants des entreprises de la filière pour proposer des candidats dès Avril/Mai 2024 ; mais aussi, recueillir les propositions de candidats à la formation issus des entreprises elles-mêmes (du CAP, en passant par le BP et jusqu'au BTS) si des profils leur semblent intéressants », développe Jaouade Boukich.

Et de conclure qu’il « est important de souligner que la pénurie de candidats aux formations céréalières est telle aujourd'hui que, malgré les efforts considérables mis en œuvre par notre établissement pour aller chercher les futurs professionnels de la filière, il s'avère indispensable que notre vivier soit compléter par les professionnels du secteur qui nous enverraient des candidats issus de leurs entreprises, intérimaires et saisonniers notamment ».

Lire aussi : L’Ensmic a sauvé son diplôme de technicien en produits céréaliers
 

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