Céréales et oléoprotéagineux bio : tendance haussière sur un marché peu actif
Le marché des grandes cultures bio reste peu actif en ce début de mois d’août, alors que les récoltes de céréales à paille et de protéagineux s’achèvent.
Le marché des grandes cultures bio reste peu actif en ce début de mois d’août, alors que les récoltes de céréales à paille et de protéagineux s’achèvent.
Les fins de moissons bénéficient d’excellentes conditions météo. Pour autant, le salissement provoqué par des conditions de culture difficiles depuis des mois, dans un contexte très humide propice à la pousse d’adventices et au développement de maladies et défavorables au passage d’herses, étrilles ou bineuses, engendre des difficultés de récolte et des nécessités de triage. Les rendements sont très hétérogènes. Il s’avère difficile d’avoir des retours précis, tant que les organismes stockeurs n’ont pas fait de bilan.
Des résultats d'analyses qui se font attendre
Si les poids spécifiques (PS) sont souvent faibles, réduisant de facto les volumes, il est compliqué aussi de faire le point sur le temps de chute de Hagberg et les qualités boulangères en blé meunier. Le retard de la collecte induit un retard dans les résultats d’analyses. En orge de brasserie, la situation est identique, avec des taux de mitadinage, estimés supérieurs aux années précédentes, obligeant au déclassement.
Dans ces conditions, les prix des vendeurs se raffermissent, également pour garantir aux producteurs français la couverture de leurs charges et une rémunération suffisante pour passer ce cap difficile. Ce, dans un contexte de cours baissiers des céréales conventionnelles, qui n’incite pas aux déconversions.
Des stocks qui alourdissent le marché
Les stocks bio restent cependant élevés, selon les dernières données de FranceAgriMer au 1er juillet. Ils sont néanmoins en légère baisse en blé tendre, à 132 000 t. Les utilisations en meunerie, toutes céréales bio, ont baissé de 3 % sur la campagne 2023-2024, et de 9 % en fabrication d’aliments pour animaux.
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