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Céréales et oléoprotéagineux bio : la fermeté des prix persiste en blé tendre meunier

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Le redémarrage des filières volailles, surtout de l’œuf, entraîne une hausse des utilisations de céréales en nutrition animale.
© Peggychoucair de Pixabay

La reprise progressive du marché de la consommation bio, surtout en réseaux de magasins spécialisés (+ 8,5 % pour Biocoop début 2025 en valeur) et en vente directe, avec conjointement une hausse de fréquentation et du panier moyen, dynamise l’activité des meuniers. Et ce, même si la grande distribution – selon les enseignes – peine à référencer à nouveau les produits bio de façon significative. À noter néanmoins une relance de la production industrielle de produits céréaliers bio.

La reprise de la consommation dynamise l'activité meunière.

Selon les derniers chiffres de FranceAgriMer, les utilisations de blé tendre bio en meunerie sont similaires à celles de l’an dernier, enrayant la forte baisse amorcée en 2022. Dans ce contexte, alors que les prévisions de culture sont pour l’instant correctes, le prix du blé meunier bio en récolte 2024 sur les marchés français et européen reste ferme à 500 €/t départ, malgré des lots qui ressortent pour libérer les silos. Quant aux premières affaires contractualisées en blé meunier en récolte 2025 sur le marché français, elles se situeraient à 450 €/t. 

Une luzerne déshydratée abondante

Malgré les dégagements de fin de campagne, la fermeté du marché bio se maintient sur tous les produits des grandes cultures, hormis la luzerne déshydratée très abondante cette année, avec une demande en retrait. Si la production laitière recule, le redémarrage des filières volailles, surtout de l’œuf, entraîne une hausse des utilisations de céréales de 5 % par les fabricants d’aliments pour animaux par rapport à l’an dernier, un chiffre réactualisé par FranceAgriMer au 1er mars. Ce regain d’activité bénéficie surtout au maïs (+ 24 %), au triticale (+ 7 %), mais aussi à l’orge (+ 24 %) dont la part importée, notamment d’Espagne, augmente à nouveau venant combler le déficit en blé fourrager. En oléoprotéagineux en revanche, les utilisations sont en repli de 10 %.

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