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La vaccination contre la grippe porcine réduit mais n’inhibe pas l’excrétion du virus H1avN2

Une étude de l’Anses conclut que la vaccination des porcelets à cinq et huit semaines d’âge avec Respiporc Flu3 ne réduit pas autant les signes cliniques induits par l’infection du H1avN2 (la souche « danoise ») que par celle du H1avN1.

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Le vaccin ne produit pas ou peu d'anticorps capables de neutraliser le virus H1avN2
© D. Poilvet

Une étude de l’Anses réalisée en conditions expérimentales conclut que la vaccination des porcelets à cinq et huit semaines d’âge avec Respiporc Flu3 du laboratoire Ceva Santé animale (le seul laboratoire proposant deux vaccins contre la grippe en France) ne réduit pas autant les signes cliniques induits par l’infection du H1avN2 (la souche « danoise ») que par celle du H1avN1.

Lire aussi : « Nous maîtrisons les signes cliniques de la grippe porcine»

« La vaccination réduit, mais n’inhibe pas l’excrétion de H1avN2, contrairement à ce qui est observé pour le H1avN1 », complète Agnès Jardin, de Ceva Santé animale. Par ailleurs, l’Anses ne constate pas ou peu de production d’anticorps post-vaccination capables de neutraliser le virus H1avN2.

Moins de toux et d’éternuements

« Cependant, dans cette étude, le nombre de toux et d’éternuements dénombrés dans le lot des porcelets vaccinés les jours suivant la contamination au virus a été nettement inférieur au lot des porcelets non vaccinés », fait remarquer Agnès Jardin. En effet, le lendemain de l’infection, les chercheurs ont dénombré seulement une toux et huit éternuements en quinze minutes dans le lot vacciné, contre quarante-deux toux et vingt-et-un éternuements dans le groupe des non-vaccinés. Pour confirmer ses dires, la vétérinaire s’appuie également sur une étude terrain réalisée en 2020 et 2021 par le laboratoire Ceva Santé animale dans cinquante élevages. Cette étude met en avant l’effet positif du vaccin Respiporc Flu3 sur les signes cliniques liés à une infection par le virus H1avN2 : « Nous avons calculé que dans les élevages non vaccinés, le risque pour les porcs reproducteurs de tomber malades est 12,2 fois plus élevé que dans les élevages vaccinés », conclut-elle.

Ces deux études ont été communiquées en 2023 à l’ESPHM (European Symposium of Porcine Health Management).

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