La coopérative Scaap Kiwifruits de France, qui fêtera ses 40 ans en 2022, a tiré lors de son assemblée générale de décembre un bilan positif de l’année écoulée et des projets à venir. La coopérative (230 producteurs) et ses sociétés associées ont réalisé en 2021 un chiffre d’affaires global consolidé de 49 M€ (+8 %) et un résultat net consolidé de 853 000 €, a-t-elle annoncé mi-janvier. Primland a par exemple commercialisé 4 millions de barquettes du mini kiwi Nergi en 2021, en particulier sur les marchés du nord de l’Europe.
Le groupe de sociétés est un acteur majeur du kiwi en France et représente 3,5 % de la production européenne. L’ambition clairement affichée et de représenter d’ici 5 ans 10 %.
Des plantations pour diversifier les couleurs et le calendrier
Le kiwi continue d’être plébiscité par le consommateur français d’une part par ses vertus nutritionnelles mais aussi par ses garanties d’une production française de proximité. Plus de 24 ha de kiwi Hayward seront plantés cette année. Le kiwi Gold continue de séduire le consommateur et la Scaap a anticipé la demande avec de nouvelles plantations. 28 ha sont prévus pour 2022. Enfin, le kiwi rouge fait ses débuts. Kiwifruits de France annonce des essais de plantations en serres photovoltaïques en cours de réalisation. (FLD y reviendra)
En 2021, Kiwifruits de France a signé un accord avec un centre de recherches coréen pour le développement de deux variétés de kiwis dont la récolte précoce se fera en amont des récoltes habituelles de novembre.
Le partenariat avec la coopérative Euralis a permis d’identifier de nouveaux producteurs, futurs adhérents de la Scaap. « L’objectif ambitieux de 200 ha sur 5 ans semble désormais accessible », se réjouit Kiwifruits de France.
10 000 €/ha : le kiwi, une culture plus que jamais rentable
Le kiwi sous toutes ses formes assure aux agriculteurs un revenu moyen de 10 000 €/ha, « rentabilité bien au-delà des autres productions agricoles régionales », revendique la Scaap, évoquant une culture plus que jamais rentable et durable dans un environnement instable.
Même si certaines zones de production sont affectées par la problématique de dépérissement des arbres, les équipes techniques se sont mobilisées, en s’associant avec des chercheurs de l’Inra et en sollicitant des acteurs publics, comme le conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, pour des aides au financement de ces travaux.
