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« À La Collégiale, les éleveurs de porc sont producteurs, mais aussi commerciaux »

Parmi les activités de la coopérative Unéal figure l’élevage de porcs via l’association de producteurs La Collégiale. Chaque année, 60 000 porcs charcutiers sont élevés selon les critères du cahier des charges Bleu blanc cœur sur les 200 000 qu’Unéal fait abattre via sa filiale Suidéal.

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Jérémy Ghestem, directeur filières et service nutrition chez Unéal, et Patrick Lardier, animateur de la coopérative.
© Léa François, Unéal

« Chez nous, les éleveurs sont producteurs, mais aussi commerciaux », résume Patrick Lardier, animateur chez Unéal (Hauts-de-France). « Ils ont des zones géographiques pour promouvoir leurs produits, comme les commerciaux. Et plus l’éleveur s’investit, plus il gagne ! », précise l’animateur. 

Lire aussi : Hauts-de-France : Les éleveurs de porcs de La Collégiale sont aussi des commerciaux

La vingtaine d’éleveurs de La Collégiale doit donc faire des animations en GMS avec les chefs de rayon et auprès des consommateurs. Et la plus-value qui en découle est fonction de la capacité de l’éleveur à s’investir dans sa filière.

Si le modèle économique mis en place pour les adhérents de La Collégiale diffère selon l’implication de l’éleveur dans la filière, il n’en demeure pas moins que « la régularité des apports doit être irréprochable », ajoute Jérémy Ghestem, directeur filières et service nutrition chez Unéal. Ainsi, « quel que soit l’éleveur, le distributeur [GMS ou boucherie traditionnelle] ne doit pas voir de différences ». « On considère notre association comme si c’était un seul éleveur », confirme Patrick Lardier.

Des volumes adaptés au marché

Les volumes produits sont « adaptés au business, continue Patrick Lardier. On a eu deux années au ralenti, mais on sent que les ventes reprennent. Alors quand notre activité se développe, on intègre un ou deux élevages en plus. » Tout en respectant le cahier des charges Bleu blanc cœur (BBC) qui, selon les représentants de La Collégiale, permet toujours, après dix-huit ans d’adoption, de répondre aux enjeux sociétaux, comme ceux liés à l’environnement. « Par exemple, on est complètement armé pour répondre à la question du carbone via le cahier des charges BBC, notamment en ce qui concerne l’alimentation de nos porcs », conclut Jérémy Ghestem.

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