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La chaleur ne réussit pas non plus aux veaux

Un veau exposé au stress thermique pendant la phase fœtale et durant ses premières semaines de vie est « marqué » définitivement.

Les veaux doivent avoir de l'eau à disposition, en plus du lait, en permanence ! Avec la chaleur, ses besoins en eau augmentent : une génisse de moins de 3 mois consomme 17 litres entre 20 et 25°C !  © E. Bignon
Les veaux doivent avoir de l'eau à disposition, en plus du lait, en permanence ! Avec la chaleur, ses besoins en eau augmentent : une génisse de moins de 3 mois consomme 17 litres entre 20 et 25°C !
© E. Bignon

Une génisse dont la mère aura souffert de stress thermique à la fin de sa gestation aura des performances réduites. Tout d’abord, le veau aura un poids et une taille moins élevés. L’absorption des anticorps du colostrum sera diminuée, d’où un moins bon transfert d’immunité. Mais ce n’est pas tout, les futures performances laitières de la génisse seront pénalisées (-5,1 kg de lait/j pendant les 35 premières semaines de lactation). De même que les futurs taux de réussite à l’insémination (-1,8 IA pour les génisses avec stress in utero.)

Les veaux doivent avoir de l’eau à disposition

Au-delà de 25°C, les veaux transpirent davantage, leur respiration s’accélère, leur ingestion baisse et les premiers impacts négatifs se font sentir. « N’hésitez pas à équiper vos nurseries d’un thermomètre-hygromètre (25 €) pour contrôler les conditions d’ambiance, conseille Elodie Blin, d’Elvup. Elles sont idéales pour une température comprise entre 7 et 16°C, avec pas plus de 70 % d’humidité. » Attention à l’emplacement des niches qui deviennent de vrais fours en plein soleil ! Et n’oubliez pas que, dès 2 jours, un veau doit boire de l’eau, en plus du lait distribué. Avec la chaleur, ses besoins en eau augmentent : une génisse de moins de 3 mois consomme 17 litres entre 20 et 25°C ! Enfin, quand il fait chaud, soyez vigilants sur le stockage du lait et du colostrum à température ambiante, le risque de développement bactérien est important. « Entre juillet et septembre 2018, la charge bactérienne des laits que nous avons analysés sur 40 élevages tournait autour de 100 000 UFC/ml, alors que la recommandation pour la flore totale (germes) ne dépasse pas 10 000 UFC/ml ! »

 

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