Interfel
Vignaud dénonce “les perturbateurs” de l’Interprofession
A l’occasion de l’assemblée générale de l’Aneefel vendredi dernier (lire dans Filière "Les expéditeurs entendent..."), le président d’Interfel Gilles Vignaud n’y est pas allé par quatre chemins pour exprimer son sentiment sur la crise de la salade française : « Je ne suis pas sûr de pouvoir continuer à travailler dans les conditions actuelles où le conjoncturel mène la danse. Lorsque je suis arrivé à la présidence d’Interfel, je pensais que le travail devait se faire avec les huit familles de la filière. Depuis un an, ce dialogue indispensable existait ; aujourd’hui, il n’est plus là. Je rappelle que pendant qu’une certaine présidente faisait son lobbying politique au Salon de l’agriculture, d’autres, dont la grande distribution, travaillaient avec Interfel à essayer de sortir de cette crise. Avec les perturbateurs permanents du dialogue interprofessionnel, rien n’est plus aujourd’hui garanti. Je suis déterminé à continuer, mais j’ai aussi mes limites. » De plus, il a argumenté sur le fait qu’une crise structurelle comme celle traversée aujourd’hui par la filière salade pose la question de l’adéquation de l’offre française (en maturité, en technique marchandes…) avec la demande de la consommation.