Tomate et pomme, exemples édifiants
La tomate et la pomme demeurent deux des principaux fruits et légumes achetés et consommés dans le pays. Avec la salade et les pommes de terre, ils font aussi partie des produits qui ont connu une segmentation forte depuis plusieurs années. Il n’est pas étonnant que ce soit ces deux-là qui focalisent l’intérêt concernant la perception du prix. L’étude du Credoc est édifiante. En ce qui concerne le passage à l’euro, c’est éclatant : 78,8 % des Français pensent que la tomate a augmenté depuis, 75,8 % pour la pomme. Sur l’augmentation sur un an, les réponses sont plus contrastées : “seulement” 58 % pour la tomate et 54,4 % pour la pomme. Ces résultats peuvent paraître inquiétants sur la capacité du consommateur à bien appréhender le sujet : le Credoc indique que près de la moitié des Français (47 %) pensent qu’une pomme de 125 g est plus chère qu’un yaourt blanc, alors que c’est le contraire. En fait, ils perdent quelque peu leurs repères quand les prix ne sont affichés qu’au kilo.