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Importation
Rungis : Beva Fruits International développe sa marque Benji

La marque Benji lancée il y a un an par l’importateur rungissois Beva Fruits International représente aujourd’hui 40 % des volumes. Le Covid-19 profite aux agrumes.

Créée en 2001, Beva Fruits International (BFI = 22 M€ de chiffre d’affaires), société d’importation installée sur le marché de Rungis, a commencé son activité essentiellement avec les « pamplemousses de Floride ». Depuis, l’entreprise a étendu son réseau « agrumes » avec l’Argentine et l’Afrique du Sud, origine dont elle est un acteur majeur, ainsi que son portefeuille : avocats, fruits à noyau, raisin…

Nouveau sourcing au Kenya

En mai 2019, l’importateur a lancé la marque Benji. Un an plus tard, elle représente 40 % des volumes traités annuellement par BFI (plus de 20 000 t). L’accueil a été positif : « Notre partenaire historique en pamplemousses de Floride, Scott Marketing, l’a de suite adoptée et Optimum Exports Maroc, notre partenaire en avocats, a passé l’ensemble de sa production 2019-2020 sous Benji », se félicite Bruno Edery, PDG. La marque est aussi apposée sur l’offre d’Afrique du Sud.

En mars dernier, BFI s’est associé à Barke Enterprises pour emballer les premiers avocats Benji au Kenya. L’impact a tout aussi été positif avec les grossistes et les clients à l’export. Benji se positionne aussi comme une marque éthique comme l’explique Bruno Edery : « Entrepreneur responsable, il est dans notre mission de faire tous les efforts possibles pour avoir un impact positif envers les populations les moins favorisées. C’est dans cet esprit qu’a été créée la marque. Notre objectif est d’arriver à consacrer une partie des bénéfices générée par les ventes à des associations caritatives. Mais, notre démarche n’est pas révolutionnaire, elle se rencontre ailleurs ».

Rush sur les agrumes avec le Covid-19

Depuis le début de la crise du coronavirus, comment l’activité de Beva Fruits international a-t-elle évolué ? « Notre principale gamme de produits se compose de tous les agrumes, raisins de table, avocats et nous transportons uniquement par bateau. Notre situation a donc été moins compliquée que pour nos confrères spécialisés dans les fruits et légumes exotiques, analyse Bruno Edery. De plus, il y a eu un véritable rush vers l’orange et le pomelo : leur forte teneur en vitamine C a été considérée par les consommateurs comme un atout santé dans cette période d’épidémie. Nous avons presque doublé notre chiffre d’affaires en avril avec certains clients ». Cependant, Bruno Edery demeure sur ses réserves pour la suite : « Le niveau actuel de chômage partiel, qui pourrait se transformer en chômage strict, du moins en partie, aura un impact très important sur la consommation de produits frais ».

BFI prévoit une progression de 20 % de son activité cette année, mais est prudent sur l’après-crise.

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