Réactions de l’Ania, l’UFC et la CLCV
Si l’Ania se félicite de ces signatures, elle reste “favorable aux engagements collectifs et reste vigilante quant aux modalités d’application qui seront retenues par les Pouvoirs publics. L’Ania veillera à la prise en compte effective de ses recommandations et insiste pour qu’une réflexion approfondie soit menée quant aux modalités de communication auprès des consommateurs et à la composition du Comité d’experts.” De son côté, l’UFC Que choisir a jugé que ces messages sanitaires étaient une “véritable galéjade”. “Au lieu d’accumuler des mesurettes à l’efficacité douteuse, les Pouvoirs publics devraient sortir de leur incohérence consistant à autoriser le matraquage publicitaire pour des produits dont ils demandent par ailleurs de réduire la consommation !”, martelait Alain Bazot, président de l’UFC. La CLCV, quant à elle, pose la question : “Cette mesure adoptée au forceps constitue-t-elle une réponse à la hauteur des enjeux de santé liés à l’alimentation ? (...) Il est prioritaire d’encadrer strictement les publicités pour écarter les produits les plus déséquilibrés. Il s’agit des termes de l’engagement pris par le ministre de la Santé dans le cadre de la charte de l’OMS contre l’obésité signée le 18 novembre.”