Promotion sans frontières
Accéder aux financements européens pour les campagnes de promotion et de communication n’est pas une mince affaire. Au-delà des obligations administratives (somme toute légitimes car il s’agit de l’argent du contribuable), la Commission européenne est de plus en plus exigeante quant à la qualité des programmes. Et d’abord sur leur aspect transfrontalier. « Je suis fâché avec les gens qui présentent des programmes monopays », a déclaré Michele Ottati, chef de l’unité promotion à la DG Agri qui s’exprimait à l’occasion de l’AG de l’Anicc (cf. "La filière champignon de couche s’inquiète..."). « Il n’y aura plus aucune priorité pour les programmes monopays », a-t-il ajouté en saluant par ailleurs les efforts des organisations françaises pour respecter ce règlement. La France est ainsi la première utilisatrice des programmes sur le marché intérieur, l’Italie nous devançant pour les promotions pays tiers. A ce propos, Michele Ottati a annoncé une nouvelle stratégie pour la promotion pays tiers : les programmes pourraient être ouverts aux marques commerciales. En revanche, il a confirmé que les f&l transformés seront exclus du cofinancement du programme de communication sur la consommation des f&l sera lancé à destination des publics jeunes.